lundi 31 août 2009

Message de l'intersyndicale NR du 31 août 2009

appel greve 31-08-09

Message de soutien d'un journaliste du Courrier de l'Ouest

Chers collègues de la NR,

Journaliste au Courrier de l’Ouest à Saumur, puis en Deux-Sèvres, j’ai toujours lu quotidiennement la NR… devenu en quelque sorte mon deuxième journal. Ce compagnon de tous les jours, confectionné par des confrères, dont certains sont des amis de longue date, incarne(ait) des valeurs d’humanisme social auxquels nous sommes tous très attachés.
Hélas, depuis quelques années, vos dirigeants, puisant à bonne source les règles de libéralisme sauvage, ont appliqué leurs préceptes d’Outre Atlantique pour les appliquer à la NR : évidemment, ils sont restés sourds aux échos de leur propre territoire, transmis par ceux qui maillent le territoire depuis longtemps. Et bien entendu, les recettes venues d’Amérique ont été appliquées avec zèle : comptes plombés, perte de lecteurs.
Et en toute bonne logique libérale, quand les patrons déconnent, les salariés trinquent.
Ce petit coup de gueule face à l’impéritie de votre direction veut aussi dire l’estime que je porte aux journalistes d’abord, mais aussi à la NR en général.
En ce temps difficile, je vous dis ma confraternité et mon soutien, même si tout cela ne sont que des mots qui traduisent l’impuissance face à un engrenage social redoutable.

Salut à tous

Christian DESBOIS.
(Courrier de l'Ouest, rédaction de Bressuire)

Message de soutien de Jean-Michel Bodin, vice-président de la Région Centre


Message du NPA 37

LE NPA 37 APPELLE A PARTICIPER AU RASSEMBLEMENT
DES SALARIES
DE LA NR LE 1er SEPTEMBRE

La Nouvelle République prévoit 181 suppressions de postes dont 125 dans le département. Le NPA 37 réaffirme son opposition à tous les licenciements et sa solidarité avec les salariés de la NR menacés dans leur emploi. Les usagers aussi sont concernés : l’information est un droit essentiel, pas une marchandise ! Nous demandons que soit respecté le droit à l’information et la possibilité aux salariés de s’exprimer dans leurs journaux. Pour cela, la presse doit être libre et indépendante des pouvoirs politiques et économiques, et en particulier des grands groupes financiers. Cette indépendance devrait être garantie par un financement public, sous contrôle des salariés et des usagers. C’est pour toutes ces raisons que nous serons présents et que nous appelons a venir soutenir les salariés de la NR.

RR (NPA Est Tourangeau)

Soutien du maire de Migné-Auxances (86)

Madame, Monsieur,

A travers votre mobilisation c'est la liberté d'expression, la pluralité de la presse et toute une chaîne d'activités économiques et d'emplois que vous défendez.Bien que ne pouvant participer à la manifestation de ce jour à Tours, sachez que les élus de Migné-Auxances partagent votre inquiétude et votre colère et vous témoignent toute leur sympathie et soutien.

Florence Jardin,
maire de Migné-Auxances

Message de soutien de Jean-Paul Chanteguet, député de l'Indre

Mesdames, Messieurs,
J'ai pris connaissance avec attention de votre lettre ouverte aux élus par laquelle vous m'interpelez sur les difficultés rencontrées par les salariés du groupe « La Nouvelle République ».
Déjà informé de cette situation et des différents problèmes par des correspondants locaux de l'Indre, je vous remercie malgré tout de cet envoi.
Je comprends et partage vos analyses et vos inquiétudes. Il semble en effet difficile d'envisager le maintien d'une publication quotidienne de qualité avec des effectifs aussi faibles que ceux envisagés.
Ne pouvant être parmi vous lors du rassemblement que vous envisagez le 1er septembre, étant retenu par d'autres obligations à l'Assemblée Nationale, je tenais malgré tout à vous faire part de mon soutien dans vos actions et dans les différentes démarches que vous entreprendrez pour préserver la pluralité ou même l'existence d'une presse régionale de qualité.
Restant à votre disposition,
Je vous prie de croire, Mesdames, Messieurs, en l'assurance de mes meilleurs sentiments.
Jean-Paul CHANTEGUET
Député de l'Indre

mardi 25 août 2009

Tract de l'intersyndicale CGT - NR du 25 août 2009

Tract Tours

Le soutien du conseil général des Deux-Sèvres

Plusieurs conseillers généraux des Deux-Sèvres, dont le président, ont réagi à notre « Lettre ouverte aux élus ».

« Je tiens à apporter tout mon soutien aux salariés de la Nouvelle République menacés de licenciement.
Plus que jamais, la présence de la presse régionale sur notre territoire est un garant de la liberté d'expression et du bon fonctionnement de la démocratie locale.
Soucieux de préserver la pluralité de la presse et les emplois sur notre territoire, je me tiens à votre disposition pour un entretien, si vous le souhaitez. Vous pouvez contacter ma directrice de cabinet : Véronique Szysz-Chauvin au 05.49.06.78.01
Je vous prie de croire, Monsieur, en l'assurance de ma considération distinguée. »
Eric Gautier
Président du Conseil Général des Deux-Sèvres
« Madame, monsieur,

J’ai pris connaissance avec intérêt de la « lettre ouverte aux élus » concernant la situation difficile que connaît le groupe N.R.C.O.
D’après les informations en ma possession, le département des Deux-Sèvres dont je suis élu paraît moins touché par la suppression des postes envisagée par la direction.
Je ne peux néanmoins pas rester indifférent à votre situation.
Je partage vos craintes sur la remise en cause de la pluralité de la presse locale. Déjà mise à mal dans certaines régions, par la main mise de certains grands groupes, elle serait renforcée par la suppression de certaines éditions et la mutualisation, sorte de fusion déguisée de La Nouvelle République et de Centre-Presse dans la Vienne.
Elu au conseil général des Deux-Sèvres depuis 1998 et Vice-président de cette assemblée depuis mars 2008, j’entretiens de bonnes relations avec l’équipe locale de La Nouvelle République.
Les retours de mon action sur le terrain et de mes communiqués ont toujours été très satisfaisants.
Il est normal à mes yeux de vous apporter mon total soutien à votre combat.
Je reste à votre disposition, si vous le souhaitez, pour le mener à vos côtés.
Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, en l’assurance de ma considération distinguée. »
Gérard ZABATTA
Vice-président du conseil général
Conseiller général du canton de Niort-Ouest


« Soyez certains de mon soutien tout particulièrement dans votre lutte de maintien des emplois, de sauvegarde de la pluralité de la presse et dela qualité de l'information. Mes amis saurons également réagir soyez en certains. »
Jean-Luc DRAPEAU
Maire d'AZAY LE BRULE
Vice Président du Conseil Général des Deux-Sèvres
Député suppléant

Lettre de soutien de Maurice Leroy, député de Loir-et-Cher

« Bonjour,

J'ai bien reçu votre lettre aux élus et je vous remercie de me l'avoir adressée. Je puis vous assurer avoir pris connaissance de votre lettre avec intérêt étant personnellement très sensible et attaché à préserver le pluralisme de la presse dans notre région comme dans notre pays.
Pour votre information sachez que je lis et réponds personnellement à tous mes courriels. Je connais bien les difficultés que traverse actuellement toute la presse écrite et ce, depuis plusieurs années maintenant. Cela est vrai de la Presse Quotidienne Régionale comme de la presse nationale. Voilà pourquoi ces Assises nationales de la presse s'imposent effectivement pour tenter d'apporter les solutions qui s'imposent.
Je ne manquerai pas de relayer vos préoccupations au plan parlementaire auprès du Gouvernement.
Bien cordialement »
Maurice Leroy, député de Loir-et-Cher

lundi 24 août 2009

vendredi 21 août 2009

Communiqué de l'intersyndicale NR du 20 août

Tours, le 20 août

Communiqué de l'intersyndicale NR du 20 août

Réunie ce jour à la demande de la direction, l'intersyndicale NR a pris connaissance des propositions du directoire concernant des départs volontaires pour éventuellement diminuer le nombre des départs contraints.
Les conditions d'application ne peuvent toutefois être envisagées qu'après la dernière réunion de consultation du comité d'entreprise le 2 septembre, qui débattra sur le fond de la réalité économique de la fermeture de l'édition du Cher et des 125 licenciements envisagés.



jeudi 20 août 2009

Les élus niortais nous soutiennent

Les élus niortais soutiennent les salariés de La Nouvelle République

Et un autre soutien venu de l'Indre...

élus communistes 36

Nouveaux messages de soutien d'élus...

Nous venons de recevoir les témoignages de soutien de deux élus de la Vienne, d'un élu des Deux-Sèvres et d'une élue du Cher :

- Jean-Claude Cubaud, conseiller général de la Vienne et maire de L'Isle-Jourdain nous a écrit, le 14 août : "Madame, Monsieur, comme suite à votre lettre du 29 juillet 2009, j'ai l'honneur de vous apporter mon soutien total pour que nous puissions garder dans la Vienne la pluralité de la presse."
- Henri Papin, conseiller général du canton de Bressuire (79), nous a écrit le 15 août : "En cette période difficile pour la NR, je tiens, ainsi qu'à toute votre équipe, à vous apporter tout mon soutien pour la défense de vos emplois et pour le maintien du pluralisme de la presse locale, élément essentiel de notre démocratie locale."
- Jean-Claude Boutet, maire de Saint-Georges-les-Baillargeaux (86), nous a écrit le 18 août : "Madame, Monsieur, j'ai bien reçu votre correspondance relative au plan de sauvegarde de l'emploi prévu par la direction de la Nouvelle République du Centre-Ouest en date du 29 juillet 2009. Je vous précise que la commune est abonnée à la presse locale (Nouvelle République et Centre Presse) et, par la présente, je vous exprime mon soutien dans le contexte actuel."
- Irène Felix, vice-présidente du conseil général du Cher chargée des solidarités, nous a écrit le 18 août : "Mesdames, Messieurs, j'ai pris connaissance avec intérêt de votre lettre ouverte aux élus du 22 juillet 2009 et je vous exprime ma vive préoccupation. Je suis particulièrement attachée à la pluralité de la presse, qui représente la contribution indispensable à la démocratie locale en particulier dans le contexte de la décentralisation. J'ai toujours apprécié la qualité éditoriale, l'humanisme, la gentillesse et le respect des personnes, des journalistes et personnels de la Nouvelle République. Je suis désolée que les impératifs, voire les diktats du monde financier aient conduit à écarter les salariés de la gestion du groupe. Ne pouvant me joindre à la manifestation que vous organisez le 1er septembre, j'apporte mon soutien aux salariés en difficulté en formant les voeux de pérennité du groupe Nouvelle République."

mardi 18 août 2009

Vu sur le site de France Soir...

Médias
La Nouvelle République du centre-ouest
tente de passer l’été

L’intersyndicale de La Nouvelle République du centre-ouest (NRCO) a appelé à une grève du personnel le 1er septembre prochain. La direction n’exclut pas une cessation de paiement à la fin du mois d’août.
Les réunions ne suffisent plus à La Nouvelle République de centre-ouest, et le quotidien national, comme le rapportait hier La Correspondance de la presse, peine à sortir du gouffre financier. L’intersyndicale du journal a donc appelé l’ensemble des salariés à la grève et à la manifestation le 1er septembre, veille de la prochaine réunion du comité d’entreprise.
Cette décision survient à la suite de l’annonce faite par la direction, en juillet dernier, d’un plan social prévoyant la suppression de 181 postes sur les 1300 que compte le personnel du groupe de presse. La réunion organisée entre dirigeants et syndicats n’aura pas convaincu ces derniers, déterminés à rejeter ce projet de licenciement. Mais le temps est peut-être compté pour l’un des derniers organes de presse indépendant de la presse quotidienne régionale française. D’autant que la direction n’a pas exclu une cessation de paiement fin août.
Plus d’édition du Cher
Sans anticiper ce cas de figure critique, il apparaît probable d’une part que le groupe risque de perdre 125 de ses collaborateurs, d’autre part que l’équipe de la Vienne pourrait être amputée de 45 postes, et enfin que l’édition du Cher et sa cinquantaine de salariés devraient être purement et simplement supprimées fin septembre. Sixième quotidien national avec une diffusion moyenne de 208.000 exemplaires, la NRCO paie ainsi au prix fort la dégringolade de ses recettes commerciales.
Les budgets des annonceurs se resserrent et le chiffre d’affaires publicitaire du groupe, qui représente plus de la moitié de ses revenus, a reculé de 14 % depuis le début de l’année. La recherche de partenaires par le groupe ne semble pas, pour l’heure, avoir été couronnée du moindre succès.
Jean Bouclier
(Edition France Soir du mardi 18 août 2009 page 5)

lundi 17 août 2009

Appel à la grève le 1er septembre à Tours

GREVE ET MANIFESTATION LE MARDI 1er SEPTEMBRE

Une deuxième réunion de comité d’entreprise extraordinaire, jeudi 13 août, sans avancées probantes de la part de la direction ; une réunion avec l’intersyndicale, vendredi 14 août, où la même direction répond négativement aux deux questions posées ("Y a-t-il une alternative à la fermeture de l’édition du Cher ?" et "Y a-t-il des alternatives aux 125 licenciements ?") démontrent à l’évidence qu’à La Nouvelle République le dialogue social n’est plus à l’ordre du jour.
Dans ces conditions, seul le rapport de force entre une direction intransigeante et des salariés solidaires peut faire évoluer le plan social. L’appel à la grève pour le mardi 1er septembre est bien évidemment maintenu. Un geste fort à la veille de la dernière réunion extraordinaire programmée du comité d’entreprise.
Ce même jour, une manifestation est également programmée à Tours, à 14 h 30, depuis le carrefour de Verdun, afin de médiatiser un combat qui n’est jamais évoqué dans les colonnes du journal. Les élus de notre zone de diffusion et les lecteurs de la NR sont invités à se joindre aux salariés.

  • Pour mémoire : 181 licenciements sont prévus dans l’ensemble du groupe, dont 125 à La Nouvelle République. A la suite de ce plan social, la direction compte également renégocier l’ensemble des accords d’entreprise (salaires, RTT...)

Lu sur humanite.fr, lundi 17 août


Edition du quotidien L'Humanité
du jeudi 13 août 2009

Après l'écoeurement, la mobilisation
Presse. L’intersyndicale de la Nouvelle République appelle à une grève, le 1er septembre, contre le plan social.

La direction de la Nouvelle République du Centre-Ouest (NRCO) est restée sourde, lors d’une rencontre, vendredi, aux demandes de l’intersyndicale représentant les salariés du groupe en lutte contre un plan de 181 suppressions de postes, annoncé en juillet. L’intersyndicale a appelé, vendredi, à une grève et à une manifestation de tous les salariés, le 1er septembre, pour protester contre ce plan social. Aux deux questions posées : « Y a-t-il une alternative à la fermeture de l’édition du Cher ? », « Y a-t-il des alternatives aux 125 licenciements ? », les réponses ont été deux fois négatives, rapporte l’intersyndicale. Le plan social, annoncé le 16 juillet par la direction de la NRCO, prévoit la suppression de 181 postes sur les quelque 1 300 salariés que compte actuellement le groupe. En particulier, 125 emplois doivent être supprimés à la Nouvelle République (208 000 exemplaires) et 47 au quotidien de la Vienne Centre Presse, filiale de la NRCO. Interrogée par l’AFP, la direction de la NRCO a rappelé, vendredi, que le quotidien, l’un des derniers titres indépendants de la PQR, avait été durement frappé par la chute des recettes commerciales, liée à la crise économique, et qu’il perdait 7 millions d’euros par an, dont 2 millions pour l’édition du Cher, qui doit être supprimée dans le cadre du plan social.
Les mesures arrêtées par la direction constituent « un déchirement, mais il est devenu urgent d’assainir la situation du journal pour éviter le naufrage du groupe », a déclaré Olivier Saint-Cricq, président du directoire. Il a confirmé par ailleurs que le projet d’un rapprochement avec le groupe Centre France (la Montagne) était « toujours d’actualité pour créer un groupe Grand Centre ».
« Mais la Montagne n’est pas un mécène, elle n’a ni la vocation ni les moyens de financer une entreprise structurellement déficitaire », a-t-il souligné, en réaffirmant par ailleurs que le groupe de Clermont-Ferrand ne prendrait de toute façon pas plus qu’une « participation limitée » dans la NRCO. « Croire que la Montagne pourrait racheter la Nouvelle République est un fantasme », a-t-il ajouté.
Jeudi dernier, une résolution du CE, votée à l’unanimité, avait dénoncé « une parodie de dialogue, qui cache mal une volonté d’en finir au plus vite ». Le CE notait que « le nombre de licenciements reste à ce jour inchangé, malgré de rares propositions encore à étudier. Alors que le volet économique n’a pas été abordé, ses conséquences sociales et humaines paraissent inacceptables. Point essentiel du plan social, la direction refuse catégoriquement de discuter le choix du cabinet de conseil chargé de mettre en oeuvre les mesures d’accompagnement pour les salariés licenciés. Une décision inadmissible et incompréhensible ». Il va falloir convaincre désormais l’ensemble des salariés pour assurer une mobilisation puissante d’ici au 1er septembre. Une mobilisation qui sera scrutée par l’ensemble de la presse quotidienne régionale.


Claude Baudry

Une initiative exemplaire...

Pour ceux qui n'auraient pas lu les différents messages de soutien de Samuel Vaisson (qui figurent en commentaires du post du 13 août), voici les derniers messages de cet habitant de Saint-Amand-Montrond qui mobilise un maximum de lecteurs du Cher et d'ailleurs...

13 août 2009 22:07
samuel.vaisson a dit…
Bonjour , je m'appelle samuel vaisson , je suis aide soignant au centre hospitalier de st amand montrond et j'ai pris l'initiative de venir en soutien aux salariés de la nouvelle république , j'ai réalisé une pétition le lundi 3 aout et le même jour un groupe de soutien sur facebook , les 2 cumulés , à mon petit niveau , nous en sommes à 810 personnes mobilisées avec leur signatures en 10 jours , j'adresse ce matin même un courrier recommandé à olivier st cricq président du directoir de la nouvelle république et une copie à bourges et st amand .Il est inadmissible de faire disparaitre l'édition du CHER et qui plus est encore plus terrible de mettre des salariés sur le carreau !!! une situation économique difficile ne tombe pas comme un couperet sans que l'on ne s'en rende compte , cette gestion ressemble plutôt à un absès qui a grossi et qui a fini par éclater .A vous Monsieur olivier st cricq de soigner la plaie sans provoquer d'infection interne .l'état annonce la fin de la récession .... les banques ont obtenu beaucoup d'argent pour aider les entreprises en difficultés à s'en sortir , vous n'avez pas de relations ? il me semble que si ... il ya un soutien populaire indéniable et indiscutable pour les salariés de la nouvelle république , ne sousestimez pas ca ! j'ai passé des heures durant 10 jours à parler avec les gens et je sais ce que 95% en pensent , je vous serez gré d'étudier sérieusement les conséquences sociales de vos actes et de vos décisions !la vraie solidarité vient du coeur et ne convoite aucun profit ni intérêt .je continuerai pour les salariés de la NR jusqu'au bout et vous enverrais mes pétitions régulièrement !je demande aux salariés de ne pas baisser les bras car à st amand on va faire l'effort , vierzon et bourges doivent le faire , tours encore plus .....bonne journée à toutes et tous Samuel Vaisson st amand montrond
http://samuelvaisson.skyblog.com/
le groupe sur facebook : soutien aux salariés de la nouvelle république édition du cher

14 août 2009 08:17
samuel.vaisson a dit…
petit rajout ; je viens juste d'envoyer le courrier recommandé à olivier st cricq mais avec 904 personnes mobilisées en 12 jours .va t il être sensibilisé ? est ce utopique ?

14 août 2009 22:51
samuel.vaisson a dit…
1230 personnes mobilisées au 16 aout !!! les caissières d'intermarché de st amand ont oeuvré et récupéré 308 signatures en 2 jours ( 14 et 15 aout ) le groupe de soutien sur facebook grossit !!! on pense à vous sincèrement ! le 1er septembre , je serais la mais j'aimerai bien voir monsieur st cricq !!! répondra t il à mes courriers ?

Vu sur le fil AFP, vendredi 14 août 2009...

Plan social à la Nouvelle République: appel à la grève pour le 1er septembre (AFP) – TOURS — L'intersyndicale de la Nouvelle République du Centre Ouest aappelé vendredi à une grève et une manifestation de tous les salariés le1er septembre pour protester contre un plan social prévoyant 181suppressions d'emploi dans le groupe de presse. L'intersyndicale a pris cette décision à l'issue d'une réunion avec ladirection, qui a refusé de modifier son projet comme le réclamaient lessyndicats, précise un communiqué. Le plan social annoncé le 16 juillet par la direction de la NRCO prévoitla suppression de 181 postes sur les quelque 1.300 salariés que compteactuellement le groupe. En particulier, 125 emplois doivent êtresupprimés à la Nouvelle République et 47 au quotidien de la VienneCentre Presse, filiale de la NRCO. Le CE de la NRCO a réaffirmé jeudi, à l'issue d'une réunion consacrée àl'acompagnement social du plan, son rejet d'une décision "inacceptable".Interrogée par l'AFP, la direction de la NRCO a rappelé vendredi que lequotidien, l'un des derniers titres indépendants de la PQR, avait étédurement frappé par la chute des recettes commerciales liée à la criseéconomique et qu'il perdait 7 millions d'euros par an, dont 2 millionspour l'édition du Cher qui doit être supprimée dans le cadre du plansocial. Les mesures arrêtées par la direction constituent "un déchirement, maisil est devenu urgent d'assainir la situation du journal pour éviter lenaufrage du groupe", a déclaré M. Olivier Saint-Cricq, président dudirectoire. Il a confirmé par ailleurs que le projet d'un rapprochement avec legroupe Centre-France (La Montagne) était "toujours d'actualité pourcréer un groupe Grand Centre". "Mais la Montagne n'est pas un mécène, elle n'a ni la vocation ni lesmoyens de financer une entreprise structurellement déficitaire", a-t-ilsouligné en réaffirmant par ailleurs que le groupe de Clermont-Ferrandne prendrait de toute façon pas plus qu'une "participation limitée" dansla NRCO. "Croire que la Montagne pourrait racheter la NouvelleRépublique est un fantasme", a-t-il ajouté. La Nouvelle République, sixième quotidien national avec 208.000exemplaires diffusés sur six départements, a déjà été absente deskiosques deux jours en juillet à la suite d'une grève provoquée parl'annonce du plan social.

Lu dans L'Humanité...

Edition du quotidien L'Humanité
du jeudi 13 août 2009

Situation tendue à la Nouvelle République
Presse. La direction du quotidien accepte enfin de négocier.

Les salariés de la Nouvelle République ne désarment pas. Hier, la direction a enfin accepté de «se rendre à la table des négociations» avec les syndicats, demain à 14 h 30. Elle avait annoncé au beau milieu de l'été 181 suppressions d'emplois dans le groupe dont 125 suppressions de postes à la Nouvelle République (37 employés, 19 ouvriers, 6 agents de maîtrise, 8 cadres, 55 journalistes). L'édition du Cher serait supprimée, celle de la Vienne mutualisée avec Centre Presse. « Et ceux qui resteront doivent s'attendre à une renégociation à la baisse de tous les accords existants », commente le SNJ-CGT. Aujourd'hui, se tient un comité d'entreprise qui sera suivi d'une assemblée générale. Hier, l'intersyndicale a décidé de suspendre son appel à la grève. La Nouvelle République (650 salariés au total) est encore aujourd'hui le sixième quotidien régional français (208 000 exemplaires) même si, comme beaucoup de titres, la NR, comme on dit à Tours, connaît une érosion de sa diffusion et a enregistré une perte brute de 448 000 euros en 2008. La NR est vendue dans l'Indre, l'Indre-et-Loire, la Vienne, le Cher et les Deux-Sèvres. Le groupe a entamé des discussions en vue d'un rapprochement avec Centre France la Montagne.

Une manifestation est d'ores et déjà prévue le 1er septembre à Tours à la veille d'un nouveau CE. « Ce n'est que par la mobilisation de chacun qu'une autre orientation pourra être donnée, indique la CGT. Certes, nous n'éviterons peut-être pas une restructuration et/ou un plan social, mais ni la mutualisation dans la Vienne, ni la fermeture de l'édition du Cher, ni le nombre de 181 licenciements dans le groupe, dont 125 à la NR, ne sont inscrits dans le marbre », ajoute le syndicat qui appelle à ne « pas baisser les bras ». « L'avenir de la NR vaut bien qu'ensemble nous défendions les emplois menacés et que nous exigions de la direction que soit établi un véritable projet de l'entreprise, du groupe et de tous les salariés », avertissait la FILPAC CGT, le 30 juillet.
Claude Baudry


Rencontre intersyndicale-directoire du 14 août

Tours, le 14 août 2009

LA DIRECTION RÉPOND PAR LA NÉGATIVE
AUX DEUX QUESTIONS POSÉES PAR L'INTERSYNDICALE

L'Intersyndicale a rencontré ce jour la direction. Aux deux questions posées: " Y a-t-il une alternative à la fermeture de l'édition du Cher ? ", " Y a-t-il des alternatives aux 125 licenciements ?", les réponses ont été deux fois négatives. Par conséquent, l'intersyndicale confirme l'appel à la grève et à la manifestation le 1er septembre.

jeudi 13 août 2009

Résolution votée par le comité d'entreprise à l'unanimité lors du CE du 13

RESOLUTION VOTEE A L'UNANIMITE
PAR LE COMITE D'ENTREPRISE LE 13 AOUT

" Notant l'absence de réponses immédiates et précises à la majorité des questions formulées, notamment par son expert, le CE de la NR dénonce une prétendue volonté de négocier de la direction : beaucoup de refus, de rares acceptations et de trop nombreuses incertitudes.
Cette parodie de dialogue, qui cache mal une volonté d'en finir au plus vite, ne laisse présager aucune amélioration sérieuse des mesures envisagées, à l'issue de l'avant-dernière réunion légale. Le nombre de licenciements reste à ce jour inchangé, malgré de rares propositions encore à étudier. Alors que le volet économique n'a pas encore été abordé, ses conséquences sociales et humaines paraissent toujours inacceptables.
Point essentiel du PSE, la direction refuse catégoriquement de discuter le choix du cabinet conseil chargé de mettre en oeuvre les mesures d'accompagnement pour les salariés licenciés. Une décision inadmissible et incompréhensible. "

mercredi 12 août 2009

Intersyndicale NR : suspension de la grève

INTERSYNDICALE NR : SUSPENSION DE LA GREVE
ET NEGOCATION AVEC LA DIRECTION

L’intersyndicale prend acte de la volonté de la direction de se « rendre à la table des négociations ». Elle se rendra donc à la réunion du vendredi 14 août à 14 h 30 et par conséquent suspend son appel à la grève et à une assemblée générale demain, jeudi 13 août.

L’intersyndicale annonce déjà qu’elle veut négocier sur les points suivants :

- Alternative à la fermeture de l’édition du Cher ;

- Alternatives aux suppressions de postes prévues dans le PSE.

L’intersyndicale, dans un souci de clarté, tiendra tout le personnel informé de l’avancée des négociations.

Réponse du directoire 11-08-09

réponse directoire 11-08-09

mardi 11 août 2009

INTERSYNDICALE NR : NON AUX LICENCIEMENTS !

Tours, le 7 août 2009

La direction doit négocier

En acceptant les changements de statuts proposés par le directoire et le conseil de surveillance, les actionnaires de La Nouvelle République réunis en assemblée générale en juin ont clairement montré leur intention de tout mettre en oeuvre pour redresser les comptes de la société, notamment en autorisant l'arrivée d'un partenaire financier majoritaire. Mais ils ont voté tout aussi majoritairement la résolution du comité d'entreprise qui demandait que cela se fasse dans le respect des accords existants, en sauvegardant le pluralisme de l'information et en maintenant les emplois. La direction de la NR trahit aujourd’hui ses engagements en prévoyant la dénonciation des accords d'entreprise, donc l'ouverture de négociations ayant pour seul but de réduire les avantages sociaux, tout en refusant d’ouvrir le dialogue sur les conditions du PSE.
Aujourd'hui, la direction ne cache plus son intention de mener le redressement du journal et du groupe Nouvelle République sans négociations avec les représentants du personnel, comme si les événements et la crise lui avaient soudain donné la légitimité qu'elle recherche vainement depuis des années pour appliquer la politique la plus antisociale qui soit. Et elle annonce sans crier gare, au beau milieu de l'été, un PSE (plan de sauvegarde-suppression des emplois) que le comité d'entreprise est prié d'étudier au pas de charge : 125 suppressions de postes (37 employés, 19 ouvriers, 6 agents de maîtrise, 8 cadres, 55 journalistes). L'édition du Cher (12.000 exemplaires/jour, ce qui est loin d’être dérisoire) passerait à la trappe, celle de la Vienne serait mutualisée avec Centre-Presse. Mais ce n’est pas tout. Les maigres effectifs maintenus doivent s’attendre (c’est écrit noir sur blanc dans le projet) à une renégociation à la baisse de tous les accords existants. Et s’ils refusent cette dégradation volontaire de leurs conditions de travail, un nouveau plan social est d’ores et déjà envisagé pour les mettre au pas. Ne soyons pas dupes. La direction veut le beurre et l’argent du beurre. En licenciant les jeunes avec de faibles indemnités légales, elle attend benoîtement les effets d’une pyramide des âges qui verra s’en aller rapidement les plus âgés, tout en ne se privant pas de laisser partir à grands frais certains anciens bien en cour. Pour le coup, le fameux effet de ciseau va fonctionner à plein, et elle aura deux départs au lieu d’un seul ! Ceux qui resteront peuvent se faire d’ores et déjà une idée de ce qui les attend.

L’argent est le nerf de la grève

C’est pourquoi il est hors de question pour nous qu'une telle diminution des effectifs puisse se faire sans négociation. Sans que les arguments présentés par les experts du comité d'entreprise soient entendus, analysés, discutés. Sans que les critères des licenciements soient négociés avec les représentants du personnel, en prenant en compte prioritairement les situations individuelles des personnes concernées par les suppressions de postes, en accordant également la plus grande importance aux salariés protégés, élus ou nommés par les organisations syndicales, seuls véritables interlocuteurs de la direction et indispensables au dialogue social dans l'entreprise et à la défense des intérêts de tous et de chacun. C’est pourquoi nous n'accepterons pas qu'un guichet soit ouvert au seul bénéfice de quelques privilégiés.
L’intersyndicale demande donc à la direction de recevoir ses représentants avant le 17 août. Sans réponse favorable le 11 août à minuit, elle appellera à une grève reconductible du 13 août à 6 h jusqu’au 14 août à 6 h. Une assemblée générale se tiendra le jeudi 13 août à 13 h, sachant que le même jour le comité d’entreprise se réunira en séance plénière pour examiner le PSE dans le cadre de la procédure légale.
L’assemblée générale décidera ultérieurement de la suite de l’action, notamment en mettant en place une caisse de solidarité dans la perspective d’un mouvement plus long.

L'intersyndicale des salariés
du groupe Nouvelle République

lundi 10 août 2009

Courrier de Christian Michaud, conseiller général de la Vienne

réponse MAire et CG Naintré

Vu sur le webzine "agitateur.org"...

La Nouvelle République licencie et quitte le Cher


Mail de soutien de Rémy Pointereau, sénateur du Cher

Inquiétudes sur l'avenir de la NR

Bonsoir,

Le sénateur Pointereau a bien pris connaissance de votre mail. Evidemment attaché à la diffusion d'une information éclairée et précise donc locale et plurielle, il tenait à vous assurer de son soutien.

Bien cordialement à vous.
--
Géraldine de Kerguenec
Bureau du sénateur Rémy Pointereau

Vu sur le blog du NPA 86

blog revendicatif des salariés du groupe Nouvelle République - [NPA 86]

Pour information
http://www.npa86.org/spip.php?article1032
Par ailleurs, excellente manif à Châtellerault aujourd'hui à l'appel des New fabris. Les prises de paroles des entreprises de tout le pays rappelaient des choses qui se passent exactement comme ça ... dans le groupe NR

Salutations solidaires du NPA86 !

Soutien de Maryse Desbourdes (conseillère municipale de Poitiers)

SOUTIEN AUX SALARIES de La Nouvelle République et Centre Presse

L'annonce faite des licenciements dans vos deux journaux est inadmissible, sans en connaitre tous les éléments, il parait évident que la période de crise que nous connaissons n'épargne aucun salarié.
Je tiens à vous affirmer mon soutien sans réserve pour les actions que vous déciderez pour défendre vos emplois.
Dans la Vienne, la mutualisation qui risque de conduire à la disparition d'un journal serait une atteinte contre le pluralisme de l'information qui est due aux habitants du département.
En tant qu'élue, je connais votre professionnalisme et proximité nécessaires à une information pluraliste.
Il faut un débat public sur l'information, car elle concerne aussi les lecteurs, il pourrait déboucher sur des propositions pour sauver la presse locale.

enfin ne manquez pas de me tenir informé de vos actions

cordialement

Maryse DESBOURDES élue Pour une Alternative à Gauche à POITIERS
(mail envoyé le 21 juillet 2009)

samedi 1 août 2009

Lu sur Agoravox.



Chut ! on licencie en silence

Le journal La Nouvelle République du Centre-Ouest, dont le siège est à Tours, est le 6e quotidien régional français. En plein coeur de l’été il vient d’annoncer un plan social dramatique pour les salariés. Tout cela en essayant de faire le moins de bruit possible.

La Nouvelle République du Centre-Ouest n’a cessé, tout au long de son existence, de vanter les valeurs sociales et d’humanisme qui étaient les siens. Il vous aurait presque fait perler une larme au coin de l’oeil.

Seulement depuis quelques années, les temps sont durs (comme pour la presse écrite en général). Mais la crise profonde que traverse la profession ne suffit pas à expliquer la déconfiture de la NR (petit nom utilisé par ses lecteurs). Des choix stratégiques, rédactionnels et de personnes hasardeux n’ont fait qu’empirer la situation. Un simple exemple : le journal a été l’un des derniers à sortir une édition du dimanche, au pire moment, alors que la communauté rédactionnelle réclamait ce produit depuis une dizaine d’années. Un coûteux cabinet a décidé que la cible idéale pour ce journal du 7e jour était plutôt le bobo, qui voulait beaucoup de magazine et pas de faits divers. Manque de bol, dans les campagnes du Centre de la France, on préfère savoir au jour le jour ce qui se passe dans son coin, plutôt que d’apprendre à aménager son loft parisien. Résultat l’édition du dimanche a été un échec. Deux ans plus tard la direction a enfin changé son fusil d’épaule, et cette édition reprend des couleurs.

Mais n’est-il pas trop tard ?

Au plein coeur de l’été, comme toute entreprise libérale qui se respecte, la NR annonce un plan de 181 suppressions de postes (dont 125 licenciements dans le seul journal, parmi lesquels 55 journalistes sur 210). Cerise sur le gâteau, on supprime l’édition du Cher et dans le département de la Vienne on mutualise avec l’autre journal (Centre-Presse) qui appartient au groupe. Deux journaux avec les mêmes pages, le pluralisme de la presse va sûrement y gagner.

Mais ce n’est pas tout. La compréhensible fronde des salariés (enfin, ceux qui n’étaient pas en vacances en juillet) s’est traduite par deux jours de grève et plusieurs manifestations publiques à Tours et dans la Vienne. Mais de cela, La Nouvelle République ne s’est pas fait l’écho. Elle qui couvre du mieux possible tous les conflits sociaux du moment (New Fabris dans la Vienne par exemple) reste silencieuse sur elle-même. Là encore, la pudeur n’y est pour rien. Elle aimerait bien seulement pouvoir licencier en silence. Un silence assourdissant... qui commence à faire beaucoup de bruit. Car en plus du plan social, l’entreprise souhaite renégocier tous les accords collectifs (salaires, RTT, primes...). Tant qu’on y est, le quotidien voudrait bien mettre en avant un slogan que certains ne renieraient pas : travailler plus (car il y aura moins de monde) pour gagner moins !

Décidément, le silence va finir par faire boum !

A consulter : http://salariesnr.blogspot.com/