jeudi 23 juillet 2009

...Les blogs aussi.


Radio Intensité

REGION - La Nouvelle République de retour dans les kiosques demain matin
La nouvelle est confirmée : la Nouvelle république sera bien de retour dans les kiosques du Loir-et-Cher demain matin, comme dans ceux de toute la région. Le préavis de grève déposé hier par les salariés n’a pas été reconduit. Pour autant, peu d’informations ont filtré de l’assemblée générale qui s’est terminée tard hier soir. On sait tout de même que les syndicats ont fait un pas vers la direction, en lui proposant de constituer ensemble un comité de négociation. Le but est de discuter avec les nouveaux partenaires financiers du journal, comme le groupe Centre-France, et pour au moins limiter l’ampleur du plan social (181 licenciements prévus). Nous avons joint l’un des délégués syndicaux SNJ-CGT, Laurent Gaudens, c’était hier soir, avant la fin de l’AG. Il nous livrait quelques pistes de réflexion pour les semaines à venir.


PourquoiPasPoitiers


Au Saint Claude, Poitiers, Mercredi 22 Juillet 2009, vers 10H50.

La PQR en grève: un vide inhabituel...
On ne trouvera jamais aux Archives Départementales les éditions du 22 Juillet 2009Obligation de "charette sociale" pour maintenir deux titres dans la Vienne?
Au Saint Claude, Poitiers, Mercredi 22 Juillet 2009, vers 10H50.
Une partie du personnel de la Nouvelle République est en grève mercredi 22 juillet, rendant impossible sa parution. La direction du quotidien du Centre-Ouest envisage un plan social prévoyant la suppression de 181 postes, en raison de problèmes financiers. 125 sont à prévoir à la seule Nouvelle République, 27 à Centre Presse (Poitiers) qui fait partie du groupe NR et les autres dans les filiales (communication, publicité, portage).Les licenciements interviendraient au plus tôt le 3 septembre et jusqu'au 31 octobre, avec des départs effectifs échelonnés jusqu'au 31 décembre.La CGT a estimé la semaine dernière qu'il n'était "pas question" pour les salariés "de payer un prix social aussi fort". Il a évoqué des "erreurs de gestion" de la direction et regretté que celle-ci "manque cruellement d'idées" pour relancer le titre.
e quotidien La Nouvelle République du Centre-Ouest (NRCO) était absent des kiosques mercredi en raison d'un mouvement de grève d'une partie du personnel après l'annonce par la direction d'un plan social prévoyant 181 licenciements pour raisons financières.
La grève "reconductible" a été votée quasiment à l'unanimité mardi lors d'une assemblée générale qui a rassemblé à Tours, au siège du journal, environ 230 salariés, sur 650 que compte le quotidien.
Lors de l'AG, les salariés ont également voté encore quasiment à l'unanimité la "démission du directoire" du sixième quotidien national (208.232 exemplaires en 2008).
"Au départ, nous voulions demander une motion de défiance mais l'AG a réclamé la démission du directoire. L'importance de la mobilisation, en période de vacances, montre l'inquiétude du personnel", a déclaré à l'AFP Hugues Le Guellec, délégué CGT du comité d'entreprise.
Interrogée mardi par l'AFP sur la situation, la direction de la NRCO n'avait pas souhaité pour l'instant s'exprimer.
"Un nouveau plan social n'est pas une solution qui va apporter quelque chose. La direction n'accepte pas la critique, n'a pas d'ambition, pas d'idées nouvelles. Ce sont les raisons pour lesquelles les salariés demandent la démission du directoire", a déclaré le délégué.
Le plan social confirmé lundi devant le CE prévoit 181 licenciements. 125 concernent la NRCO, présente dans six départements: Cher, Indre, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Deux-Sèvres, Vienne, et 47 le quotidien Centre Presse, à Poitiers, qui fait partie de la Nouvelle République.
Les licenciements interviendront au plus tôt le 3 septembre et jusqu'au 31 octobre, avec des départs effectifs échelonnés jusqu'au 31 décembre, selon les documents communiqués aux représentants du personnel.



My Little Buzz

La Nouvelle République du Centre-Ouest licencie
Par Buzzy le mardi 21 juillet 2009, 14:37 - Média - Archives

La Nouvelle république du Centre-Ouest, par la voix de son PDG, Olivier Saint-Cricq, a présenté hier, en comité d'entreprise, un projet de réorganisation du groupe de presse tourangeau qui prévoit le licenciement de 181 personnes sur 650 salariés (36 % de l'effectif) : 125 licenciements pour le seul quotidien La Nouvelle république, le reste dans ses filiales (publicité, portage…). L'édition du Cher et ses 18 salariés serait, elle, carrément fermée !!!
La NR, sixième quotidien régional français, enregistre un CA de 98 millions d'euros et une perte brute d'exploitation de 448 000 euros en 2008, c'est la troisième année déficitaire consécutive. Trois ans auparavant, en janvier 2005, Olivier Saint-Cricq est devenu président du directoire de la Nouvelle République du Centre-Ouest, à 35 ans. Ce "jeune loup" a succèdé à son père, Jacques Saint-Cricq, sans en avoir peut-être toutes les qualités... Plutôt axé sur le marketing, ce "fils de" a notamment lancé TV Tours, projet très coûteux impossible à rentabiliser.
Aujourd'hui, des discussions démarrent entre La Montagne et La Nouvelle République pour une prise de participation de Centre France-La Montagne qui pourrait aller jusqu'à 33 % du groupe La Nouvelle République. Rien n'est gagné. Les salariés annoncent une grève.
Ce fleuron de la PQR (Presse Quotidienne Régionale) couvre cinq départements (Indre, Indre-et-Loire, Vienne, Deux-Sèvres et Cher). Curieuse solution que de vouloir supprimer une rédaction - celle du Cher - située dans un département déjà bien isolé : ces gens ont-ils la moindre notion d'aménagement du territoire ? Dans ce cas, pourquoi conserver dans ce département, le service public de La Poste, s'il n'a même plus le quotidien régional à distribuer ?!... Je pousse volontairement le bouchon, mais...



Blog du PS de Châtellerault

Mercredi 22 juillet 2009
Le pluralisme en danger
Le plan social annoncé par le groupe de presse « Nouvelle République » va conduire à la suppression de 45 emplois dans la Vienne, dans les équipes de Centre Presse et de la Nouvelle République.
Les socialistes de la Vienne apportent leur soutien et leur solidarité au personnel en lutte contre ce plan social. C’est le pluralisme des médias qui est une fois de plus en question. Que reste-t-il d’indépendance, quand la plupart des grands médias sont aux mains des grands groupes financiers dirigés par les « amis » de M. Sarkozy (Bouygues, Lagardère, Dassault, etc…) et que l’audiovisuel public est directement dirigé depuis l’Elysée ?
La presse quotidienne régionale est un support important pour l’information et la facilitation de la vie de nos concitoyens. Outre son caractère ouvert et pluraliste, elle remplit une fonction d’intérêt général. La menace que fait peser le plan social sur les moyens humains et donc sur la qualité et la diversité des supports, est aussi une menace pour la démocratie.
Il est temps que l’Etat mette en place une vraie péréquation entre les grands médias qui trustent l’essentiel des budgets publicitaires et les journaux indépendants, qui n’ont plus aujourd’hui un modèle économique permettant de faire face aux besoins.
Jean-François Macaire
Premier secrétaire fédéral du PS de la Vienne
Par Parti Socialiste de Châtellerault

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire