jeudi 3 juin 2010

Résolutions du comité d'entreprise

CE extraordinaire du 3 juin 2010
Voici les deux résolutions votées par le comité d’entreprise de la NR lors de la réunion extraordinaire du mardi 3 juin 2010.

1. « Prenant acte que dans son rapport présenté le 19 juin 2010 devant l’assemblée générale extraordinaire des actionnaires, le directoire de La Nouvelle République demande la poursuite de l’activité de la société repoussant la dissolution anticipée de celle-ci, qu’aurait pu engendrer le fait que les capitaux propres sont ramenés à un montant inférieur à la moitié du capital social ;
Considérant que le même directoire croit dans les perspectives d’avenir et les projets en cours pour reconstituer ces capitaux propres dans les délais prévus par la loi mais insistant sur le fait que les salariés doivent être pleinement associés à ces projets porteurs de motivations ;
Le comité d’entreprise donne un avis favorable sur la proposition du directoire d’acter la continuité de la société. »


2. « Le comité d’entreprise a bien compris la nécessité financière de l’arrivée de la Montagne dans le capital de la NR. Il entend bien que cette solution est indispensable pour rétablir de manière urgente un niveau de trésorerie nécessaire à la poursuite de l’activité du journal.
Toutefois, les réponses apportées par la direction aux questions posées par le comité d’entreprise en cette séance extraordinaire du 3 juin 2010, n’apportent pas une garantie absolue sur le maintien de l’emploi, des conditions de travail, sur l’avenir de l’outil industriel. Les craintes de nouvelles suppressions de postes liées aux synergies et mutualisations de moyens avec La Montagne ne sont pas éliminées totalement par les mêmes réponses de la direction. Les projets de développement partagés avec Centre France nécessaires afin de reconstituer les capitaux propres ne sont pas précisés.
Du fait de ces réserves, le comité d’entreprise préfère s’abstenir sur l’augmentation de capital de la NRCO avec prise de participation de 10 % du Groupe Centre France, proposée à l’assemblée générale des actionnaires le 19 juin 2010.
Le comité d’entreprise en parallèle formule très fortement le souhait que cette arrivée dans le capital permette un rétablissement de la situation financière de la NR. Cette amélioration doit justement se traduire par de nouveaux projets de développement auxquels l’ensemble des salariés de l’entreprise doit être associé notamment en favorisant un véritable dialogue social. Cela s’inscrit dans l’esprit de la résolution votée par le CE et adoptée par l’assemblée générale des actionnaires en 2009. Il s’agissait de tout mettre en œuvre pour conserver le pluralisme de la presse et de la qualité de l’information dans notre zone de diffusion, pour assurer également le maintien des emplois et des conditions de travail dans le respect des accords existants. »

dimanche 30 mai 2010

communiqué du 30 mai 2010 (2)

INTERSYNDICALE NR
Tours, le 30 mai 2010
Les négociations aboutissent
LES REVENDICATIONS DE L’AG
ONT ÉTÉ ACCEPTÉES
L'intersyndicale et le directoire ont abouti à un accord, ce dimanche soir, à 19 h. L'intersyndicale a aussitôt appelé l'ensemble des salariés à la reprise immédiate du travail, les revendications de l'assemblée générale du personnel de vendredi ayant été respectées.
Salaires : Le directoire a accepté de verser une prime exceptionnelle de 200 euros bruts en décembre, montant qu’avait réclamé l’assemblée générale vendredi. Cette prime (équivalent à 160 euros nets) vient en supplément de la prime de 200 euros versée en juin, correspondant au rattrapage 2009 signé au plan national.
Rappel : la PNH 2010 n’a pas été remise en cause lors de ces négociations. L’accord conclu ce dimanche inclut la négociation, en janvier 2011, de l’éventualité d’un retour à l’application des accords de branche sur les salaires réels, ainsi que l’éventualité de l’intégration de cette prime de 200 euros dans le salaire de base.
RTT : Les négociations intercatégorielles ne débuteront qu’en janvier 2011, comme l’exigeait l’intersyndicale. Il n’était pas question d’accepter une quelconque régression sociale sans connaître précisément l’impact du PSE et l’évolution de l’exploitation économique de La Nouvelle République. Début janvier, ces éléments pourront permettre d’ouvrir des négociations sur des éléments concrets.
Par ailleurs, il a été précisé que la signature, « dès que possible », des projets d’accords rotatives et expéditions ne modifiera pas l’accord RTT actuel de cette catégorie (ce point précis étant renvoyé aux négociations intercatégorielles de janvier).
L’intersyndicale est arrivée à ce compromis, validé par la dernière assemblée générale, mais elle regrette que ces propositions faites dès vendredi, en milieu d’après-midi, n’aient pas été acceptées immédiatement, ce qui aurait permis la parution de toutes les éditions des journaux de samedi et dimanche.
  • L’appel à la solidarité est plus que jamais d’actualité, certains salariés de la NR ayant pu faire jusqu’à six jours de grève. La collecte s’opère par l’intermédiaire de chacune des organisations syndicales (FILPAC CGT, SNJ, SNJ-CGT). Les chèques doivent être adressés aux trésoriers des différents syndicats, qui se chargeront ultérieurement de la répartition. Le principe est le suivant : un salarié non gréviste ou en congé est appelé à verser une demi-journée de salaire par jour de grève (soit 1/42e du salaire mensuel net), qui sera donc reversée à un salarié gréviste.

communiqué du 30 mai 2010

INTERSYNDICALE NR
Tours, le 30 mai 2010
Les négociations aboutissent
LEVÉE IMMÉDIATE DE LA GRÈVE
L'intersyndicale et le directoire ont abouti à un accord, ce dimanche soir, à 19 h. L'intersyndicale appelle donc l'ensemble des salariés à la reprise immédiate du travail, les revendications de l'assemblée générale du personnel de vendredi ayant été respectées. Un communiqué détaillé suivra dans la soirée.

Bulletin du SNJ-CGT du 30 mai 2010

Bulletin SNJ-CGT 30-05-10

samedi 29 mai 2010

communiqué du 29 mai 2010 (2)

Intersyndicale employés, journalistes et ouvriers
Tours, le 29 mai 2010
NÉGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE
Vers une reprise des discussions
sur de nouvelles bases ?
Changement d'attitude de la direction, ce samedi matin, après le coup de force de la nuit (lire ci-dessous) : Nicolas Corneau est venu à Niort pour rencontrer le secrétaire du comité d'entreprise. Reconnaissant de réelles erreurs, notamment dans la communication et dans sa stratégie pour mener la négociation annuelle obligatoire, le directoire a finalement décidé de convoquer une nouvelle intersyndicale, demain dimanche, pour renégocier la NAO "sur de nouvelles bases" et "dans un esprit différent", afin de "sortir le journal de l'impasse".
Délégués syndicaux et représentants du personnel rencontreront donc la direction, ce dimanche à 16 h à Tours, dans l'espoir qu'un véritable dialogue puisse se nouer, mais avec toute la vigilance qu'imposent leurs mandats respectifs en matière de défense des intérêts des salariés du journal.
En attendant ce rendez-vous crucial, la mobilisation et la solidarité sont plus nécessaires que jamais.

communiqué du 29 mai 2010

INTERSYNDICALE EMPLOYÉS, JOURNALISTES ET OUVRIERS
IMPRESSION DE L'ÉDITION DE L'INDRE
Le directoire choisit
le passage en force
Après avoir choisi la stratégie du pourrissement, vendredi après-midi, en opposant une nouvelle fin de non-recevoir aux propositions de l'intersyndicale, la direction de La Nouvelle République a finalement opté pour le passage en force, dans la nuit : comme il l'annonçait lui-même dans un mail envoyé après minuit, le Directoire "a pris la décision de procéder à l’impression extérieure de l’édition de l’Indre".
Ainsi, après avoir délibérément provoqué une nouvelle non-parution et poussé une grande partie des salariés du journal dans une grève illimitée (inédite dans notre entreprise !), le directoire continue de camper sur ses positions et de préférer les manoeuvres de contournement des revendications de l'intersyndicale et des salariés en grève à l'ouverture d'un véritable dialogue social.

communiqué du directoire de la NR du 29 mai

Message à l'ensemble du personnel

vendredi 28 mai 2010

communiqué du 28 mai 2010

INTERSYNDICALE EMPLOYÉS, JOURNALISTES, OUVRIERS
Tours, le 28 mai 2010

NÉGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE
La direction bloque
La grève continue

Après s’être quittés jeudi soir sur un constat de désaccord, les syndicats et la direction se sont rencontrés, à l’initiative de cette dernière, de nouveau ce vendredi à midi.
La direction a affirmé sa volonté de ne pas bloquer la négociation et a fait une nouvelle proposition : accorder une prime de 130 euros bruts cet automne, en plus de la prime de l’accord national de 200 euros bruts, tout en refusant toujours toute augmentation indicielle pérenne. Cela, à trois conditions : arrêt de la grève, signature immédiate des accords imprimerie, négociation immédiate à la baisse des RTT dans toutes les catégories.
L’intersyndicale, dans un esprit d’ouverture, s’est engagée à présenter à l’assemblée générale du personnel la proposition de remplacer l’augmentation indicielle nationale de 0,70 % par une prime de 200 euros bruts (en plus de celle de 200 euros nationale), reconnaissant les difficultés de trésorerie de l’entreprise. Mais l’intersyndicale a assorti cette proposition de deux exigences : reporter à janvier 2011 l’ouverture de négociations sur les RTT et sur la PNH, tout en étudiant l’intégration des primes 2010 dans les salaires.
La direction n’a pas accepté ces propositions et a réaffirmé sa volonté d’ouvrir dès à présent les négociations sur les RTT, sur la base d’une baisse qui ne saurait se limiter « à deux ou trois jours ». Pour, finalement, devant l’adhésion de l’assemblée générale aux propositions de l’intersyndicale, annoncer l’arrêt des négociations avec l’intersyndicale et la « convocation » des représentants de chaque catégorie pour négocier séparément le montant de la prime d’automne 2010… et les RTT.
L’assemblée générale a redit sa volonté que les négociations sur les salaires soient menées en intersyndicale, refusant de les lier à la remise en cause des accords sur la RTT.
Malgré l’avancée des syndicats, tenant compte ponctuellement de la situation économique de l’entreprise, la direction a refusé d’accepter nos propositions. Elle prend donc l’entière responsabilité de la poursuite d’un conflit, que l’entreprise aurait tout intérêt à éviter. La grève illimitée continue donc.
Sachant que l’effectif censé travailler, ce week-end, est réduit et que la poursuite du mouvement reposera sur les épaules de quelques-uns, il est plus que jamais nécessaire de faire jouer la solidarité (voir l’appel ci-dessous).
La prochaine assemblée générale du personnel est fixée au lundi 31 mai, à 15 h, au garage du siège du journal à Tours.
  • Un appel à la solidarité est d’ores-et-déjà lancé auprès des salariés de la NR, par l’intermédiaire de chacune des organisations syndicales (FILPAC CGT, SNJ, SNJ-CGT). Les chèques doivent être adressés aux trésoriers des différents syndicats, qui se chargeront ultérieurement de la répartition. Le principe est le suivant : un salarié non gréviste ou en congé est appelé à verser une demi-journée de salaire par jour de grève, qui sera donc reversée à un salarié gréviste.

communiqué du directoire du 28 mai 2010

Communiqu Du Directoire Du 28[1].05.10

communiqué du SNJ de Centre-Presse

SNJ Centre-Presse
Poitiers, le 28 mai


Nous sommes tous
des salariés de la NR !

La section SNJ (Syndicat national des journalistes) de Centre Presse appelle à la poursuite de la grève aujourd'hui 28 mai. Les journalistes de Centre Presse confirment qu'ils sont solidaires de l'intersyndicale de la Nouvelle République et qu'ils entendent ainsi contribuer à la cohésion du mouvement social qui s'est constitué face aux propositions inacceptables d'une direction qui refuse toute augmentation indicielle tout en proposant de supprimer "un nombre significatif" de RTT.

Avec cette seconde journée de grève, les journalistes de Centre Presse se positionnent clairement comme des salariés à part entière du groupe NR. C'est à ce titre et dans cet état d'esprit que leurs représentants participeront aux prochaines négociations sur l'évolution des statuts (et des salaires).

Faut-il le rappeler : depuis le 11 janvier, nous travaillons d'égal à égal (mais pas avec les mêmes conditions de salaire) avec nos camarades de la NR et contribuons sans sourciller à la parution de toutes les éditions de la Vienne : CP, NR et NRD. C'est donc d'égal à égal que nous entendons être traités.

jeudi 27 mai 2010

communiqué du 27 mai 2010

INTERSYNDICALE EMPLOYÉS, JOURNALISTES, OUVRIERS
Tours, le 27 mai 2010
NÉGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE
Constat de désaccord
La grève reconduite
Les réunions de la négociation annuelle obligatoire se sont terminées jeudi soir sur un constat de désaccord. La direction refuse d’appliquer toute augmentation indicielle, même limitée aux 0,70 % de l’accord national, malgré une proposition de l’intersyndicale d’étaler cette augmentation dans le temps.
Par ailleurs, la direction a conditionné sa proposition de verser sur 2010 deux primes (les 200 euros bruts de l’accord national, plus une prime en novembre en fonction des résultats de l’entreprise) à une négociation sur les RTT pour les diminuer dans toutes les catégories. Précisant que cette diminution ne saurait porter sur deux ou trois jours, mais sur un nombre beaucoup plus significatif. Sans contrepartie salariale, bien sûr, puisqu’il s’agit d’économiser « 1,5 million d’euros sur la masse salariale ».
L’intersyndicale employés, journalistes et ouvriers, en accord avec ses mandants présents jeudi à l’assemblée générale, ne peut accepter cette régression sociale. Seule une forte mobilisation de l’ensemble des catégories peut encore contraindre la direction à faire machine arrière.
En montant au quatrième étage du siège à Tours, afin de soutenir les représentants syndicaux au cours de leur négociation, les grévistes ont montré ce jeudi que les élus n’étaient ni des « terroristes », ni des « incapables ». Cette démonstration de force a prouvé que l’exaspération est bien réelle pour tout le monde : les propositions de la direction sont inacceptables.

Tous en grève ce vendredi 28 mai
pour dire non à cette provocation
et pousser le directoire à rouvrir la négociation
afin d’aboutir à un accord acceptable par tous.

Une assemblée générale du personnel est convoquée à 14 h 30 au siège du journal à Tours
  • Un appel à la solidarité est d’ores-et-déjà lancé auprès des salariés de la NR, par l’intermédiaire de chacune des organisations syndicales (FILPAC CGT, SNJ, SNJ-CGT). Les chèques doivent être adressés aux trésoriers des différents syndicats, qui se chargeront ultérieurement de la répartition. Le principe est le suivant : un salarié non gréviste ou en congé est appelé à verser une demi-journée de salaire par jour de grève, qui sera donc reversée à un salarié gréviste.

mardi 25 mai 2010

communiqué du SNJ de Centre Presse



Poitiers, le 25 mai 2010


Quelques raisons de faire grève jeudi


La section SNJ de Centre Presse s'associe à l'appel de l'intersyndicale NR (*) pour le jeudi 27 mai et appelle les journalistes de CP à faire grève et à participer à l'assemblée générale des personnels au siège du groupe, à Tours, à 15h. Plusieurs raisons motivent cet appel à la grève :

- d'abord, il nous semblerait paradoxal de travailler ce jour-là et de contribuer à une éventuelle parution de nos deux titres alors que nos camarades de la NR (et voisins de marguerite) seraient en grève. Autant ne pas participer à la division des travailleurs.

- ensuite, puisque nos propres négociations sur la revalorisation salariale consécutive à la mutualisation nous font envisager de passer sous le statut NR, pensons que les revendications de l'intersyndicale NR seront peut-être un jour les nôtres. Autant s'y associer tout de suite.

- enfin, ce jeudi 27 mai est également une journée de mobilisation nationale sur le dossier des retraites qui concerne tous les salariés. Le Syndicat national des journalistes a appelé à participer à cette journée "sous le seul mot d’ordre de la défense de notre bien commun : la retraite !". Autant faire d'une pierre deux coups...

(*) cf le communiqué de l'intersyndicale du 21 mai : "[...] Sont en jeu : l'application de l'augmentation indicielle nationale (0,70 %) sur les salaires réels, un rattrapage de 0,30 % au titre du retard pris ces dernières années, la récupération des jours de RTT concédés lors de l'accord à moyen terme signé en 2006, et la PNH 2011, alors que la direction a annoncé au contraire, de son côté, une économie de plus d' 1,5 million d'euros par an sur la masse salariale, au détriment de toute augmentation indicielle, de la suppression quasi totale des RTT ou d'une baisse générale des salaires."

lundi 24 mai 2010

vendredi 21 mai 2010

communiqué du 21 mai 2010

INTERSYNDICALE NR

Tours, le 21 mai 2010

NÉGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE

MOBILISEZ-VOUS !

L'intersyndicale NR (Filpac, SNJ-CGT, SNJ, UFICT-LC-CGT, CFE-CGC) a décidé ce jour de suspendre l'appel à la grève pour le samedi 22 mai, afin de mieux préparer la collectivité à la plus forte des mobilisations pour la

GRÈVE RECONDUCTIBLE LE JEUDI 27 MAI

avec

ASSEMBLEE GÉNÉRALE DU PERSONNEL A 15 h

ce même jour, au siège du journal à Tours.

La reprise du travail dépendra des résultats de la négociation annuelle obligatoire qui réunira direction et syndicats ce jeudi 27 à partir de 14 h 30.
Sont en jeu : l'application de l'augmentation indicielle nationale (0,70 %) sur les salaires réels, un rattrapage de 0,30 % au titre du retard pris ces dernières années, la récupération des jours de RTT concédés lors de l'accord à moyen terme signé en 2006, et la PNH 2011, alors que la direction a annoncé au contraire, de son côté, une économie de plus d' 1,5 million d'euros par an sur la masse salariale, au détriment de toute augmentation indicielle, de la suppression quasi totale des RTT ou d'une baisse générale des salaires.

http://salariesnr.blogspot.com

  • Un appel à la solidarité est d’ores et déjà lancé auprès des salariés de la NR, par l’intermédiaire de chacune des organisations syndicales (CGC, FO, cadres CGT, FILPAC CGT, SNJ, SNJ-CGT). Les chèques doivent être adressés aux trésoriers des différents syndicats, qui se chargeront ultérieurement de la répartition. Le principe est le suivant : un salarié non gréviste ou en congé est appelé à verser une demi-journée de salaire par jour de grève, qui sera donc reversée à un salarié gréviste.

jeudi 20 mai 2010

communiqué du 20 mai 2010 (3)

INTERSYNDICALE NR

Suite à l'entrevue entre le secrétaire et le président du CE, la direction a décidé de ne pas convoquer de CE extraordinaire pour dénoncer les accords mais d'étudier de nouvelles pistes lors de la prochaine réunion de la Négociation annuelle obligatoire, le jeudi 27 mai.

Chaque syndicat vous informera plus en détails des enjeux de la négociation.

communiqué du 20 mai 2010 (2)

Intersyndicale NR
Tours, le 20 mai 2010
Le secrétaire du CE a demandé à rencontrer le président du CE pour qu'il revienne sur la convocation d'une séance extraordinaire sur la dénonciation d'accords d'entreprise.
L'intersyndicale s'engage, dans ce cas, à tout faire pour la parution du journal de demain. Dans le cas contraire, elle s'est dite prête, à l'unanimité, à appeler l'ensemble du personnel à une grève indéterminée, avec des conséquences catastrophiques sur la trésorerie de la NR.
La rencontre de Jean-Michel Laurent et Felipe Peno est programmée ce jour à 18 h.
Nous vous informerons de la suite des événements.

urgent

DÉNONCIATION DES ACCORDS
Le secrétaire du CE a été convoqué ce jour par le président du CE pour lui annoncer la convocation d'un CE extraordinaire la semaine prochaine en vue de la dénonciation d'accords d'entreprise. L'intersyndicale se reréunit immédiatement pour prendre une décision. Elle vous tiendra informés.

communiqué du 20 mai 2010

INTERSYNDICALE NR
Tours, le 20 mai 2010
NÉGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE
MOBILISATION GÉNÉRALE LE JEUDI 27 MAI
L'intersyndicale NR (Filpac, SNJ-CGT, SNJ, UFICT-LC-CGT, CFE-CGC) rencontrera la direction jeudi 27 mai pour la dernière réunion prévue dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire. Une direction, qui jusqu'à ce jour, reste sourde au refus de la très grande majorité des membres du personnel de voir leur salaire bloqué encore cette année, et de supporter de nouveaux sacrifices sur les RTT ou les indices. Ce refus, la catégorie ouvriers l'a manifesté avec vigueur et courage par des mouvements qui ont entraîné la non-parution des journaux datés de mercredi 19 et de jeudi 20 mai.
L'intersyndicale NR (Filpac, SNJ-CGT, SNJ, UFICT-LC-CGT) veut donner les moyens aux représentants du personnel d'obtenir de la direction des concessions, tant sur l'application des accords nationaux sur les salaires réels, que sur son intention de ponctionner encore les RTT ou de peser sur les salaires.
C'est pourquoi elle appelle à un
mouvement de grève le jeudi 27 mai
(pour non-parution vendredi 28),
et à assister à une assemblée générale à 15 h,
au siège du journal à Tours,
alors que la négociation annuelle obligatoire devrait être en cours.
L'appel à un mouvement de grève samedi 22 mai pour la non-parution de la NRD du dimanche 23 mai reste valide.
Les syndicats de Centre-Presse se sont associés à l'appel à ces deux mouvements.

En attendant, la balle est dans le camp de la direction, si elle veut éviter des non-parutions qui sont une réponse juste à l'ampleur des régressions sociales envisagées.
  • Un appel à la solidarité est d’ores et déjà lancé auprès des salariés de la NR, par l’intermédiaire de chacune des organisations syndicales (CGC, FO, cadres CGT, FILPAC CGT, SNJ, SNJ-CGT). Les chèques doivent être adressés aux trésoriers des différents syndicats, qui se chargeront ultérieurement de la répartition. Le principe est le suivant : un salarié non gréviste ou en congé est appelé à verser une demi-journée de salaire par jour de grève, qui sera donc reversée à un salarié gréviste.

mercredi 19 mai 2010

communiqué du 19 mai 2010 (2)

INTERSYNDICALE NR
Filpac-CGT ouvriers employés
SNJ-CGT
SNJ
UFICT-LC-CGT

Tours, le 19 mai 2010

NÉGOCIATIONS SUR LES SALAIRES
AUCUNE CONCESSION DE LA DIRECTION

APPEL A LA GRÈVE SAMEDI 22 MAI
POUR LA NON-PARUTION DE LA NRD

L'intersyndicale NR (Filpac, SNJ-CGT, SNJ, UFICT-LC-CGT et CGC) reçue par le directoire cette fin d'après-midi a enregistré une fin de non-recevoir sur les dernières propositions des représentants des salariés (0,70 % et 0,30 % de rattrapage).
Le directoire a avancé l'incapacité financière de la société, compte tenu de l'état de la trésorerie, de proposer la moindre augmentation indicielle sur les salaires réels et a réaffirmé sa volonté d'appliquer l'accord national sur les seuls salaires minima (douze personnes dans l'entreprise), et en versant les 200 euros contenus dans cet accord.
Le directoire a aussi réaffirmé sa volonté d'économiser 1,7 million d'euros sur la masse salariale en pesant sur la transformation de la PNH 2011 (celle de 2010 ne sera pas touchée) et l'abandon quasi-total des RTT ou en agissant directement sur les salaires (points ou grille). « On n'a pas trouvé d'autre solution », a dit Olivier Saint-Cricq. Le directoire appelle les syndicats à « rompre avec leurs habitudes » de réclamer des avancées sociales.

L'intersyndicale NR (Filpac, SNJ-CGT, SNJ, UFICT-LC-CGT) revendique toujours l'application de l'accord national SPQR sur les salaires réels, selon l'usage, soit 0,70 % pour tous.

Le résultat de l'ultime réunion de la NAO jeudi 27 mai sera déterminant sur la suite des événements et le climat social de l'entreprise. D'ores-et-déjà, face à ce recul social d'une ampleur inégalée, elle appelle à la grève samedi 22 mai, pour la non-parution de la NRD du 23 mai (1). Et met en garde le directoire sur un durcissement des mouvements sociaux qui pourraient en découler après information et consultation des mandants.

(1) Le SNJ, le SNJ-CGT, l’UFICT-LC-CGT suspendent leur appel au débrayage dès ce soir 20 h.

http://salariesnr.blogspot.com/

  • Un appel à la solidarité est d’ores-et-déjà lancé auprès des salariés de la NR, par l’intermédiaire de chacune des organisations syndicales (CGC, FO, cadres CGT, FILPAC CGT, SNJ, SNJ-CGT). Les chèques doivent être adressés aux trésoriers des différents syndicats, qui se chargeront ultérieurement de la répartition. Le principe est le suivant : un salarié non gréviste ou en congé est appelé à verser une demi-journée de salaire par jour de grève, qui sera donc reversée à un salarié gréviste.

communiqué du 19 mai 2010

INTERSYNDICALE NR
Filpac-CGT ouvriers employés
SNJ-CGT
SNJ
UFICT-LC-CGT
Tours, le 19 mai 2010
NÉGOCIATIONS SUR LES SALAIRES
NAO : VERS UNE GREVE RECONDUCTIBLE ?
Suite aux propositions de la direction mardi 18 mai, dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire, de n'appliquer les accords nationaux sur les salaires (0,70 %) que sur les miminas (et donc à seulement douze personnes dans l'entreprise), de ne pas accorder 0,30 % au titre du rattrapage comme demandé par les représentants du personnel, et de supprimer la quasi-totalité des RTT*, le service de nuit technique a cessé le travail hier soir, suivi aujourd'hui par les services techniques de l'après-midi.
L'intersyndicale NR (Filpac, SNJ-CGT, SNJ, UFICT-LC-CGT) réunie ce jour appelle l'ensemble des salariés à se joindre à la grève immédiatement, en débrayant ce mercredi après-midi, jusqu'à l'issue de la réunion avec le directoire que l'intersyndicale doit tenir vers 17 h.
Les résultats de cette réunion seront communiqués dès que connus, et ces résultats décideront de la suite du mouvement.
* Notamment en passant les catégories cadres et journalistes au forfait jour.

mardi 18 mai 2010

communiqué du SNJ de Centre Presse



Poitiers, 18 mai 2010


La section SNJ de Centre Presse s'associe aux demandes exposées ce jour par l'intersyndicale NR dans la négociation sur les salaires. Et juge inacceptable, elle aussi, la proposition de suppression des RTT formulée par la direction.

Au moment où les représentants des journalistes de CP négocient les conditions d'une éventuelle mutation à la NRCO, en concédant l'étalement sur trois ans d'un alignement salarial pourtant légitime, ces informations font froid dans le dos.

Quel intérêt auraient les journalistes de CP à intégrer une entreprise qui veut supprimer les RTT, remplacer la prime non hiérarchisée par un intéressement, et appliquer a minima les accords salariaux négociés nationalement ?

Où sont, dans ces conditions, les "avantages" qu'on leur fait miroiter depuis le début des négociations ? On avait déjà du mal à digérer la potion "travailler autant pour gagner moins", on ne voit pas comment on pourra avaler le menu "travailler plus pour gagner toujours moins".

Si cette offensive patronale devait déboucher sur des mouvements sociaux, la section SNJ de Centre Presse saurait se montrer solidaire de l'intersyndicale NR.


communiqué du 18 mai 2010

INTERSYNDICALE NR
Tours, le 18 mai 2010
NÉGOCIATIONS SUR LES SALAIRES NAO :
LES INCROYABLES PROPOSITIONS DE LA DIRECTION

L'intersyndicale NR à l'unanimité maintient sa demande de l'application de l'accord national d'une augmentation de 0,70 % sur les salaires réels au 1er avril, assortie du versement d'une prime de 200 euros en juin, et demande par ailleurs 0,30 % au titre de rattrapage sur le compteur d'arriérés de 3,20 %.
La direction propose, elle, le seul versement des 200 euros, versement étalé dans le temps, et l'application des 0,70% aux seuls salaires minima, soit une douzaine de salariés concernés dans l'entreprise.
L'intersyndicale ne saurait accepter que des économies soient faites sur la masse salariale, comme le propose la direction à hauteur de 1,5 million d'euros : remplacement de la PNH par un intéressement afin d'économiser 200.000 euros de charges, quasi suppression des RTT, voire diminution des salaires.
A propos de la suppression des RTT proposée par la direction (il n'en resterait qu'une par an), elle est tout aussi inacceptable. L'intersyndicale demande au contraire l'application sincère de l'accord de 2006, c'est-à-dire le retour progressif à la situation initiale.
Face à ce recul social d'une ampleur inégalée envisagé par la direction, l'intersyndicale met en garde le directoire sur les mouvements sociaux qui pourraient en découler après information et consultation des mandants.
Prochaine réunion le 27 mai.

lundi 17 mai 2010

mardi 11 mai 2010

communiqué du 11 mai 2010

INTERSYNDICALE NR

Tours, le 11 mai 2010

NÉGOCIATIONS SALARIALES
NAO : LE RÉGIME SEC

La deuxième réunion de la Négociation annuelle obligatoire (NAO) s’est tenue ce mardi.

Concernant les salaires, le directoire a donné ses éléments de réponse. Il se doit d’appliquer l’accord national PQR (0,70 % d’augmentation au 1er avril, prime exceptionnelle de 200 € bruts fin juin et nouvelle réunion fin juin). Seulement, il n’est pas en possession dudit accord signé, donc se refuse à s’engager sur quoi que ce soit avant d’avoir reçu les documents officiels. Pour les 0,70 %, à supposer qu’ils soient adoptés officiellement, une discussion s’engage sur leur application aux salaires réels ou a minima, ce dernier cas de figure correspondrait à 0 % d’augmentation pour la quasi-totalité des salariés. Pour les 200€, la direction solliciterait un échelonnement en deux fois. Les délégués ont demandé de faire une juste moyenne entre 0 et 4 %, principalement en tenant compte de l’inflation estimée pour 2010. La direction estime qu’elle doit d’abord absolument réduire la masse salariale pour passer l’année, même si une vente d’actif ou une entrée de capital intervient en juin grâce à Centre France.

Dans l’attente des documents officiels PQR, les discussions sur les salaires s’arrêtent là.

Les délégués demandent à avoir des éléments d’information quant aux autres mesures prévues dans le cadre de la NAO, et notifiées, comme l’a rappelé André Maillet, dans l’accord cadre du PSE.
– PNH : la direction soumettra, à la prochaine réunion, une réduction, ou une suppression, ou un autre aménagement peut-être pour favoriser un peu plus les bas salaires, dans le but d’arriver à une diminution globale de son montant. Toutefois celle de 2010 n’est pas concernée.
– RTT : toujours dans le besoin de trouver des capitaux propres, la direction expliquera qu’un gain de productivité doit être effectué par la réduction du nombre de jours, ce qui entraînerait une diminution voire la suppression des CDD.
La direction explique que ces deux mesures permettraient de récupérer 1,5 M€ afin de reconstituer une trésorerie propre au groupe NR, même en cas de « bonne nouvelle » le 19 juin.

mardi 4 mai 2010

communiqué du 4 mai 2010

INTERSYNDICALE NR

Tours, le 4 mai 2010

NÉGOCIATIONS SUR LES SALAIRES
NAO : LE DISCOURS DE LA MÉTHODE

Le mercredi 28 avril, dans le cadre des négociations salariales, l’intersyndicale NR décidait de « maintenir la pression mais de reporter la journée d’action au plus tôt au 4 mai ». Cette date correspondait en effet à la reprise des négociations nationales sur les indices et au lancement de la négociation annuelle obligatoire (NAO) dans notre entreprise.
Aujourd’hui, la négociation parisienne a abouti à une proposition des patrons du SPQR de revalorisation du point de 0,70 % au 1er avril, au versement d’une prime de 200 euros bruts en juin et à la promesse d’une nouvelle rencontre à la mi-juin.
A la NR, la première réunion NAO n’apporte aucun élément nouveau. La direction s’est contentée de dresser un état des lieux de la situation économique du journal et du groupe NR. Elle a ensuite défini la « méthode » retenue pour les trois prochaines réunions de négociation (qui auront lieu les 11, 18 et 27 mai).
Aucune proposition chiffrée de la part du directoire. Et pas plus d’engagement quant à l’application d’un éventuel accord national sur les salaires réels NR. « Nous ferons ce que la loi nous demande de faire et, avant tout, ce qu’on sera capable de faire », a simplement commenté Nicolas Corneau.
Après une suspension de séance, les délégués syndicaux présents ont néanmoins tenu à présenter les revendications des différentes catégories de personnel. Les ouvriers et employés réclament le rattrapage des 3,20 % dus de 2005 à 2009, ainsi que l’application des accords nationaux sur les salaires réels à la NR. Ils revendiquent aussi la récupération des 5 jours de RTT abandonnés au profit de l’équipe dédiée NRD (désormais dissoute). Après avoir rappelé que le retard salarial atteindra 7,70 % fin 2010 pour leur catégorie, les journalistes, tenant compte de la situation de l’entreprise, réclament un rattrapage d’au moins 4 %, l’application des accords sur les salaires réels et la récupération des jours RTT abandonnés pour NRD (8 dans cette catégorie). Les cadres, quant à eux, demandent 1 % d’augmentation sur les salaires réels sous réserve qu’aucun autre élément ne soit remis en cause (RTT, PNH, congés…).

En l’état actuel des discussions à La Nouvelle République, ce mardi à 18 h, la Filpac-CGT suspend donc provisoirement son mot d’ordre de grève. L’intersyndicale en prend acte mais restera vigilante tout au long des négociations. Rendez-vous le 11 mai.

mercredi 28 avril 2010

communiqué du 28 avril 2010

INTERSYNDICALE NR

Tours, le 28 avril 2010

NÉGOCIATIONS SUR LES SALAIRES
FORTE MOBILISATION NÉCESSAIRE

Les négociations nationales sur les salaires du 14 avril se sont arrêtées sur une augmentation de 0,50% et une prochaine réunion sans ordre du jour programmée le 17 mai. Une action de grève, entraînant la non-parution du journal du 30 avril, était envisagée par la Filpac-CGT.

L’intersyndicale NR s’est réunie mardi pour la préparation de la négociation annuelle obligatoire. Elle réclame 5% d’augmentation des salaires, correspondant au rattrapage partiel des années précédentes plus l’inflation estimée pour 2010. Elle a demandé une entrevue immédiate au directoire, dans un signe d’ouverture, pour éviter la non-parution du 30 avril et obtenir une promesse d’augmentation sur les salaires réels, d’un pourcentage à négocier. Rappelons que le conseil de surveillance a budgétisé 0 % d’évolution des revenus pour 2010. Le directoire, lors de notre entretien, ne s’est engagé sur rien.

L’intersyndicale devait prendre une décision ce jour quant à la forme du mouvement à donner à l’action du 29 avril pour le journal daté du 30. Ce mercredi, elle a appris que, au niveau national, les patrons de presse, face à la pression d’une non-parution d’une majeure partie des titres, ont décidé de reprendre les négociations le 4 mai (et non le 17) avec mandat de renouer le dialogue sur de meilleures bases. Le 4 mai correspond également à l’ouverture des discussions à la NR, qui doivent se poursuivre jusqu’à fin mai.

Face à ces nouveaux éléments, l’intersyndicale décide donc de maintenir la pression, mais de reporter la journée d’action au plus tôt au 4 mai, au vu des résultats des négociations parisiennes et internes.

mercredi 9 décembre 2009

Message de l'intersyndicale NR du 9 décembre 2009

Tours, le 9 décembre 2009
L'intersyndicale NR

à Monsieur le directeur des Relations sociales
Copie au directoire

Monsieur le directeur,

Au motif que la commission de suivi s'est réunie le 8 décembre, vous n'avez pas jugé utile de maintenir la rencontre programmée le même jour avec l'intersyndicale pour faire le point sur les mutations qui continuaient à poser problème dans le cadre du PSE. Or, vous savez, pour avoir participé à la commission de suivi, que les problèmes n'ont pas été abordés au fond, et qu'à plus forte raison aucune solution n'a pu y être envisagée.
C'est pourquoi nous vous demandons instamment, une nouvelle fois, de pouvoir rencontrer le directoire afin de discuter clairement de ces problèmes, aux conséquences dramatiques pour les salariés concernés. Nous regrettons que l'engagement de la direction qu'aucun licenciement " subi" ne serait prononcé avant une telle rencontre avec les représentants du personnel n'ait pas été tenu.
L'intersyndicale, nous vous le rappelons, mettra tout en oeuvre – comme elle s'y était engagée lors des négociations sur le PSE – pour qu'aucun salarié ne soit sacrifié au nom des intérêts de l'entreprise. Des solutions existaient, que vous avez refusées pour des raisons d'organisation. Il est impératif que nous puissions en débattre avec la direction dans les plus brefs délais.

Pour l'intersyndicale,
Philippe Morel, délégué SNJ-CGT

PS : Il nous paraît important que les membres de la commission de suivi titulaires d'un mandat au seul titre du comité d'entreprise puissent participer à cette rencontre.

Bulletin du SNJ-CGT du 9 décembre 2009

Bulletin Du SNJ-CGT Du 9 Decembre 2009

mardi 24 novembre 2009

Message de l'intersyndicale NR du 24 novembre

INTERSYNDICALE NR : SNJ, FILPAC CGT, SNJ CGT, UFICT-LC CGT, CFE-CGC

Se battre jusqu’au bout
contre tout licenciement contraint

L’intersyndicale renouvelle sa demande de convocation de la commission de suivi dans les plus brefs délais, afin de connaître les mutations dans le cadre du PSE qui posent problème. Elle demande au directoire de s’engager à nouveau à ne procéder à aucun licenciement contraint avant la réunion de ladite commission du CE et la rencontre prévue début décembre avec l’intersyndicale.
L’intersyndicale appelle les salariés en situation de devoir refuser une mutation à se tourner immédiatement vers les délégués du personnel de leur catégorie. Par ailleurs, les salariés qui estiment avoir pris leur décision dans la précipitation peuvent faire la même démarche auprès des représentants du personnel (élus du CE, du CHSCT ou délégués).

jeudi 19 novembre 2009

Message du secrétaire du CE

A tous les salariés,

Suite à l’ordonnance rendue le 27 octobre par la juge du tribunal de grande Instance de Tours, le comité d’entreprise, après avoir minutieusement analysé les termes de la réponse, sur la forme et sur le fond, a décidé de ne pas faire appel du jugement. Non pas que le plan social, tel qu’il est mis en œuvre par le directoire soit exempt de reproches, loin s’en faut. Mais ce qu’on aurait pu espérer d’une poursuite de la procédure n’était pas envisageable à très court terme, et risquait d’être en décalage avec la situation sociale présente.
Cependant, le comité d’entreprise continuera à être particulièrement vigilent sur les aspects juridiques du plan social et ne s’interdira pas de se tourner à nouveau devant la justice chaque fois que l’attitude de la direction le forcera à le faire.
Il n’est pas vain de rappeler que c’est l’intransigeance du directoire, et son refus d’aller plus loin dans des négociations, qui certes avaient été longues et douloureuses, mais avaient permis d’approcher d’un accord, qui ont amené le comité d’entreprise sur la voie contentieuse.
Le tribunal ne l’a pas suivi, estimant le PSE proportionné aux moyens de l’entreprise, mais déboutant toutefois cette dernière d’une demande de 10 000 € de dommages et intérêts contre le CE.
Pour autant, cette décision de justice n’est qu’une bataille perdue par le CE et l’intersyndicale, dans ce long conflit éclaté au plus fort de l’été, mais qui était en germes depuis bien des mois. Et la mobilisation du personnel, menée par l’intersyndicale et le comité d’entreprise représente une victoire bien plus probante. Elle a permis, notamment par la pression de la grève de toutes les catégories et des cinq jours de non-parution totale ou partielle, d’obliger le directoire à revoir sa copie sur l’aspect le plus antisocial de son plan, le licenciement de 125 salariés. Ce sont désormais les départs volontaires qui sont privilégiés. Sans vergogne, le directoire s’est depuis approprié le discours et l’initiative du volontariat, ajoutant toutefois que certains licenciements étaient inévitables, sous-entendu que sur les 116 suppressions de postes que comporte désormais le PSE, l’hypothèse d’une vingtaine ou d’une trentaine de salariés se retrouvant sur le carreau devait être considérée comme acceptable.
Pour le comité d’entreprise, ça ne l’est bien évidemment pas. Malgré l’opacité entretenue par la direction qui n’a toujours pas donné aux représentants du personnel la liste des salariés ayant fait acte de candidature au départ volontaire, ainsi que les salariés ayant fait l’objet d’une proposition de mutation, et malgré le refus que les salariés concernés soient accompagnés, s’ils le souhaitent, par un représentant du personnel lors des entretiens, un grand nombre de témoignages nous sont parvenus, faisant état de pressions et de chantage pour inciter des salariés à maintenir leur candidature au départ. Ainsi, quelques uns qui avaient fait acte de candidature, mais ont souhaité changer d’avis ensuite, après s’être renseignés à Pôle Emploi et affiné leurs calculs, se sont vu refuser des offres de mutations, et pour les employés, se sont vus menacés de licenciement sans toucher le surplus de 30% lié au départ volontaire. L’heure est à la signature des conventions de départ, prélude à la lettre de licenciement, et pour tous les salariés dans ce cas, la direction en conclut qu’il n’y a aucun problème. On en arrive pourtant à des départs volontaires qui sont en fait des départs contraints camouflés.
Concernant les mutations, l’arbitraire est de mise et certains ont reçu des propositions de postes qu’ils ne pouvaient que refuser pour des raisons professionnelles, économiques, familiales ou syndicales, rendant inéluctable leur licenciement selon la direction.
On peut admettre que la tâche de la direction et des relations sociales dans ce jeu de chaises musicales ne soit pas simple. Pour autant, en ouvrant un appel d’offre sur les postes libérés par les départs volontaires, on en arriverait sans nul doute à limiter les mutations sanctions. La direction s’y est toujours refusée.
Face à cette situation inacceptable sur l’aspect social du PSE, face aussi au grand vide qui enveloppe aujourd’hui l’avenir du journal et de l’entreprise, à l’absence de projets déclarés sur la relance rédactionnelle, la diversification dans le multimédia, face au mutisme sur l’élargissement du capital et la chimère de l’arrivée de La Montagne, le comité d’entreprise a convoqué une séance extraordinaire ce jeudi pour tenter d’obtenir des réponses claires et précises d’une direction qui s’enferre dans le mutisme, outragée d’avoir été traînée en justice.
Plus que jamais, il convient de maintenir la pression, pour que nous n’inscrivions pas dès aujourd’hui, le déclenchement d’un nouveau plan social dans quelques mois.

Hugues LE GUELLEC, secrétaire du comité d’entreprise.

mardi 10 novembre 2009

Message de l'intersyndicale NR du 10 novembre 2009

Après la rencontre intersyndicale-directoire du 5 novembre...

Le directoire ne veut pas entrer dans les détails

L'intersyndicale NR avait demandé une réunion au directoire pour faire le point avec lui sur l’état d’avancement du PSE, notamment les départs volontaires et les offres de reclassement ; la rencontre a eu lieu jeudi 5 novembre après-midi, en présence des représentants du personnel (DP et DS) et de Nicolas Corneau, assisté de Felipe Peno.
En préambule, Nicolas Corneau a tenu à rappeler que le directoire avait comme priorité de favoriser les départs volontaires, mais qu’il serait difficile d’éviter quelques départs contraints, puisque certains salariés, difficilement mobiles, ont d’ores et déjà fait savoir qu’ils refuseraient toute offre de reclassement. Ces licenciements économiques diminueront d’autant le nombre de départs volontaires, qui, rappelons-le, sont plus nombreux (118) que les emplois supprimés (118 réduits à 116 par la création de deux postes).
Felipe Peno a tenu à préciser que seuls les salariés touchés par une suppression de poste avaient reçu une proposition de reclassement ; les candidats au départ volontaire n’ont reçu aucune offre et seront contactés ultérieurement par la direction qui leur confirmera ou non leur départ.
– Pour les 52 postes supprimés chez les journalistes, il y a 51 candidats au départ volontaire, mais aussi, pour le moment, 17 refus de mutation ou de reclassement ; parmi ces refus, il y aura, au terme de nouvelles propositions (9 postes sont encore « proposables »), une part de mutations acceptées et une part de mutations refusées. En conséquence, plus d'une demi-douzaine de candidats au départ volontaire devraient voir leur offre refusée, soit parce qu'ils sont en surnombre, soit parce que leur poste n'a pu être pourvu par un candidat au profil adéquat. Reste que le directoire a esquissé la possibilité que, une fois le PSE achevé, les candidats au départ qui n'auront pu obtenir satisfaction (du fait de départs contraints) se voient proposer un départ négocié ; le PSE n'interdit pas à la société de réembaucher après, contrairement au FNE.
– Chez les employés, 35 départs volontaires ont été comptabilisés pour 33 suppressions de postes.
– Chez les cadres, deux volontaires au départ sont surnuméraires (13 postes supprimés).
– Chez les ouvriers, il y a 17 départs volontaires pour 18 postes supprimés.
– Pour les catégories ouvriers et employés, où l'on se retrouve avec le paradoxe d'un départ volontaire mieux indemnisé qu'un départ contraint, le directoire a dit être prêt à étudier les situations au cas par cas, mais a refusé de reprendre la négociation d’une indemnité plancher, comme le demandait la Filpac-CGT : « On ne reviendra pas sur les modalités de départ », a tranché Nicolas Corneau.
Au cours de la réunion, les délégués syndicaux et représentants du personnel ont souhaité étudier les départs volontaires et les offres de reclassement à l'aide d'une liste nominative, mais le directoire a opposé un refus, les inconnues restant trop nombreuses. En revanche, il a proposé qu’un point soit fait catégorie par catégorie lors des réunions mensuelles et qu’une nouvelle réunion intersyndicale-directoire se tienne début décembre.
La réserve patronale vis-à-vis des questions de l’intersyndicale, la prudence extrême qui a accompagné la formulation des réponses, notamment sur les propositions de reclassement faites aux titulaires de postes supprimés (et non candidats au départ) ont été expliquées, tant par Felipe Peno que Nicolas Corneau, par le fait que le délai de réflexion de certains salariés est toujours en cours : en effet, 9 postes sont encore à pourvoir chez les journalistes, 7 chez les employés, 1 chez les cadres et 2 chez les ouvriers.
« Notre objectif est de tenir le nombre de suppressions de postes prévues dans le PSE, a commenté Felipe Peno. Le problème est que certains candidats au départ se sont déclarés dans des services où les postes ne devaient pas être touchés par la restructuration ; plutôt que de ne pas en tenir compte et donc de provoquer des licenciements contraints, nous avons préféré proposer les postes qui se libéraient volontairement », démarche qui, selon le directeur des Relations sociales, induit un processus complexe, plus long que prévu.
Jeudi, la réunion n'a pas pu aborder la question des organisations de travail post-PSE. « Ce n'est pas à l'ordre du jour », a dit en substance Nicolas Corneau, qui a tout de même signalé au passage la poursuite des discussions avec Centre France, pour une mutualisation (partielle, totale, ponctuelle ?) des IG, « Mais on n'est pas encore entré dans la phase opérationnelle », a-t-il ajouté.
On a noté enfin que la prévoyance Audiens sera bien assurée pour les licenciés durant douze mois, avec le remboursement trimestriel de la part salariée par les intéressés. Et que les licenciés, s'ils n'ont pas eu de nouvel employeur entre leur licenciement et leur retraite, pourront profiter des avantages des « retraités NR ».

mercredi 28 octobre 2009

Communiqué de l'intersyndicale NR

COMMUNIQUÉ DE L'INTERSYNDICALE DU 28 OCTOBRE
La réponse du directoire à la demande de rencontre de l'intersyndicale est parvenue en début de soirée ce mercredi 28 octobre. La date proposée – le 5 novembre – étant jugée trop tardive, les représentants de l'intersyndicale ont demandé à être reçus immédiatement par la direction. Lors de cette entrevue, en présence de Nicolas Corneau et Felipe Peno pour la direction, Patrick Delétang (délégué syndical CGT ouvriers), Philippe Morel (DS CGT journalistes) et Jean-Luc Roch (DS CGT cadres) ont rappelé qu'il y avait urgence, étant donné les premiers délais de réflexion imposés aux salariés touchés par une première proposition de mutation (1), à apporter des réponses claires aux inquiétudes de ces personnes.
La direction a répondu qu'elle ne pouvait avancer la date de la réunion demandée par les syndicats au motif que le jeu de chaises musicales imposé par l'objectif – toujours recherché – de "zéro départ contraint" était encore loin d'aboutir et nécessitait un allongement du délai pour ajuster au mieux les postes supprimés avec les demandes de départs volontaires. Elle a précisé qu'aucune lettre de licenciement ne partirait avant la tenue de la réunion du 5 novembre (2), en ajoutant que les envois desdites lettres s'échelonneraient jusqu'à fin janvier pour les dernières (sachant toutefois que les destinataires en seraient informés bien avant).
Le 5 novembre, un premier bilan sera fait, qui doit permettre aux représentants du personnel – comme ils l'ont demandé avec insistance lors de la dernière réunion du comité d'entreprise – d'être en mesure de commencer à débattre avec la direction des cas de mutation ou de reclassement qui n'auraient pas encore trouvé de solution acceptable pour les salariés concernés.
La direction a par ailleurs insisté sur le fait que le nombre des volontaires au départ était aujourd'hui supérieur (dans toutes les catégories) aux suppressions de postes envisagées.

1) Plusieurs propositions peuvent être faites, et les salariés ne doivent en aucun cas prendre leur décision dans la précipitation.

2) A l'exception possible d'un ou deux cas où il y aurait concordance parfaite entre le poste supprimé et une demande de départ volontaire.

Message de l'intersyndicale

A tous les salariés

Dans le cadre du PSE, la direction a lancé les propositions de mutations avec obligation de répondre sous un délai de huit jours. Si vous êtes l'objet d'une telle proposition, les délégués du personnel sont à votre disposition pour en débattre avec vous et défendre vos intérêts au mieux auprès de la direction. N'hésitez surtout pas à les contacter le plus rapidement possible.

Pour le SNJ-CGT. Catherine Guillet (NR Châteauroux), Laurent Favreuille (NR Poitiers), Laurent Gaudens (NR Châtellerault). Les contacter à l'adresse suivante : dpcgt.journalistes@nrco.fr

Pour le SNJ. Eric Joux (siège), Michel Duterme (NR Châteauroux). Les contacter à l'adresse suivante : dpsnj.journalistes@nrco.fr

Par ailleurs, l'intersyndicale a adressé ce jour, au directoire, le texte suivant :

"DEMANDE DE RENCONTRE IMMEDIATE INTERSYNDICALE - DIRECTION"

A vingt-quatre heures de la fin du délai de réponse pour les salariés auxquels une proposition de mutation ou de reclassement a été présentée, l'intersyndicale NR estime urgent de rencontrer le directoire pour débattre des problèmes qui en découlent. Elle demande instamment de pouvoir travailler avec la direction sur des listes nominatives dans le seul but de tout mettre en oeuvre pour éviter des départs ou des mutations contraints, et afin d'étudier les organisations du travail après les suppressions de postes.

L'intersyndicale intercatégorielle NR.

mardi 27 octobre 2009

Ordonnance du référé

Bonjour,
Voici le texte de l'ordonnance du référé prononcée ce matin. Nous vous transmettrons, ultérieurement, de plus amples informations.
Bon courage

Juges des référés :
"Rejetons la demande de nullité de l'assignation pour défaut de mandat
pour agir ;
Déclarons la demande de nullité du PSE formée par le CE de la SA NR
recevable et nous déclarons compétent pour en connaitre ;
"Déboutons le CE de la SA NR de l'intégralité de ses prétentions ;
"Déboutons la SA NR de sa demande fondée sur l'article 700 du code
procédure civile
"Condamnons le CE de la SA NR aux dépens."
[article 700 : 10.000 € demandés par la NR]

jeudi 15 octobre 2009

Communiqué du CE du 13 octobre 2009

RÉFÉRÉ VISANT A L’ANNULATION DU PSE

Délibéré le 27 octobre

Malgré l’envoi tardif des conclusions et des pièces des avocats de la direction, l’audience de référé du tribunal de grande instance relative à la requête en annulation formulée par le comité d’entreprise de la NR a pu se dérouler ce mardi 13 octobre au matin. La juge des référés a mis son ordonnance en délibéré au 27 octobre[1].

L’avocat du comité d’entreprise de la NR, Me Baron, rappelle d’entrée qu'après avoir tout fait pour éviter ce recours à une procédure judiciaire, le CE a dû se résoudre à assigner la direction en référé pour demander l’annulation du plan de sauvegarde de l’emploi. Il s’est en effet heurté, dès l’annonce du PSE, à la seule volonté du directoire de « réaliser le plus d’économies possible », de « licencier le plus possible ». Le souci du directoire est « la rapidité : il faut que le plan soit conclu le plus vite possible, quitte à avancer au rythme du rouleau compresseur à sa plus haute vitesse ». Le but légal – souligné par son nom même – d’un plan de sauvegarde de l’emploi est, de fait, ignoré.
Détaillant les faiblesses du PSE, il rappelle également que la version initiale présentée par la direction ne comportait aucune mesure concernant la réduction du travail (travail à temps partiel) et prévoyait 181 suppressions d’emploi dans le groupe, dont 125 à la NR, la seule forme de rupture envisagée étant le licenciement « sec ». Seule l’action du CE et ses propositions de « mesures alternatives » ont permis d’introduire ces mesures dans le PSE. Encore faudra-t-il attendre la dernière réunion (étalée sur plusieurs jours) « pour que le directoire consente à ralentir un peu la machine ». Le 8 septembre, en fin d’après-midi, est enfin décidée la mise en œuvre de la consultation des salariés sur leur éventuelle acceptation d’un départ volontaire. C’est l’insistance des élus du CE qui est seule déterminante dans la mise en place des fiches 5 bis (temps partiel) et 5 ter (départs volontaires).

Le CE « mari trompé »

Concernant la notion même de groupe et la loyauté du directoire, l’avocat fait état d’une lettre du directoire envoyée en recommandé aux commissaires aux comptes le 5 mai, dans laquelle il fait expressément état de la nécessité de restructurer, de sa volonté « de mettre en œuvre dès l’été » un plan de restructuration dans la Vienne et le Cher en même temps qu’un PSE touchant 190 personnes, la remise en cause des accords d’entreprise devant le suivre presque immédiatement. « Pendant deux mois, malgré les demandes réitérées du Ce et des élus dans les différentes instances, on va nous faire croire que rien n’est envisagé » ; le 13 juin, lors de l’AG qui décide de la transformation de la SAPO en SA, « ni les actionnaires ni les salariés ne sont informés de ce plan ». Cette attitude du directoire amènera l'avocat à comparer la situation du CE de la NR à celle du « mari trompé ».
Le changement de statut de la société a pour but, singulièrement, de permettre au groupe Centre France d’entrer dans le capital de la NRCO et de renforcer les liens de ces partenaires d’un nouveau groupe en construction . Ce qui fera poser à l’avocat du CE cette question : « On nous rappelle qu’il faut juger le PSE à l’aune des moyens du groupe ? Mais de quel groupe ? Est-ce celui que l’on croit ou celui qui se dessine dès le 5 mai, à savoir Centre-France La Montagne ? »
Il balaie enfin les arguments de procédure que la partie adverse entend mettre en avant pour plaider la nullité de l’assignation, en particulier : d’une part, l’irrecevabilité prétendue du mandat donné par le CE à son secrétaire pour lancer la procédure de référé, quand ce mandat a été obtenu par un vote régulier (5 voix pour, 1 abstention), et qu’il a été inscrit au procès-verbal de la séance ; d’autre part, le délai entre la dernière réunion du CE et le dépôt de l’assignation, quand celui-ci, en l’occurrence, est de un an.

Pour la partie adverse :
« Instrumentalisation » et confusion de compétences

Le premier axe d’attaque des avocats de la direction, Me Vaccaro et Me Garcia, vise à démontrer une « instrumentalisation » du CE par « un ou des syndicats » au bénéfice quasi exclusif d’une catégorie – on comprendra aisément, un peu plus tard, qu’il vise le SNJ-CGT et les journalistes. C’est ainsi que, instrumentalisés, donc, les élus du CE n’auraient visé qu’un seul but réel : « Ralentir autant que possible la procédure pour influer sur la négociation d’un accord collectif. »
Selon Me Vaccaro, seule la catégorie des cadres nécessitait un accord collectif pour la fixation de l’indemnisation des départs, en raison de l’existence d’un accord d’entreprise de 1996, qu’il convenait d’amender aujourd’hui. Pour les ouvriers et employés, selon lui toujours, l’accord serait pratiquement finalisé et il ne manquerait plus que… les signatures (un détail !). Quant à la catégorie des journalistes, elle serait la proie de « la surenchère » du SNJ-CGT.
L’essentiel de sa plaidoirie tendra à montrer qu’une grande part des débats et que le vrai motif de l’assignation portent sur l’indemnisation des départs dans le cadre de la négociation de l’accord collectif, qui n’entre pas dans le périmètre de compétences du CE, mais dans celui des organisations syndicales, et qu’un amalgame aurait été fait entre compétences du CE et compétence des syndicats. Il en conclut l’irrecevabilité de l’assignation, prétendant même qu’elle relève du délit d’entrave…
Pour son confrère, Me Garcia, qui reprend ce dernier argument, le seul motif légitime d’assignation serait « l’absence de mesures précises et concrètes ». Il s’emploie à essayer de montrer que la direction a apporté « un grand nombre d’améliorations dans le PSE », dont le coût, initialement de 9,1 M€, s’élève désormais à 9,7 M€.
Selon lui, « toutes les réponses (sur la situation économique de l’entreprise) ont été apportées aux salariés le 19 mai », référence au CE extraordinaire où ont été données les réponses à la procédure d’alerte ; le PSE est suffisant et proportionné aux moyens du groupe ; faisant porter lui aussi la responsabilité du blocage actuel à « l’obstination d’un syndicat catégoriel », il termine en prédisant une situation catastrophique au 31 décembre 2009 si l’on ne sort pas rapidement de cette impasse.

Sur l’un des points fondamentaux de l’argumentation patronale, précisons tout de même : que c’est à l’initiative du directoire que les négociations de l’accord collectif ont été menées conjointement entre lui, l’intersyndicale et le CE ; que le contenu de l’accord collectif éventuel sur l’indemnisation des départs et le PSE ne sont pas, comme le prétendent les avocats de la partie adverse, des éléments absolument indépendants, le montant de l’indemnisation ayant un effet évident sur le nombre et la répartition catégorielle des départs « volontaires » ; que les indemnités demandées pour les journalistes au-delà du plafonnement unilatéral de la direction ne sont pas des indemnités « complémentaires » ou « supplémentaires », mais qu’elles correspondent aux indemnités légales ; que la direction n’a même pas daigné entendre les dernières propositions de ses « partenaires sociaux » sur ce sujet.


[1] Notons que la mise en délibéré n’est pas suspensive de la procédure de mise en œuvre du PSE.

mardi 13 octobre 2009

JT de France 3 Poitou-Charentes et France 3 Centre

Voici un lien vers la vidéo du 12/13 de France 3 Poitou-Charentes, du 13 octobre, qui évoque le référé du CE de la NR (sujet à voir à partir de 8'34'')

Et un lien vers la vidéo du 19/20 de France 3 Centre, de ce même mardi (à partir de 5'35'')




jeudi 8 octobre 2009

Communiqué des élus et représentants syndicaux au CE

COMITE D’ENTREPRISE EXTRAORDINAIRE DU 8 OCTOBRE

LA DIRECTION JOUE
LA CARTE DU PIRE

Réuni ce jeudi 8 octobre, sur convocation de la direction, le comité d’entreprise extraordinaire devait émettre un avis sur les deux points suivants à l’ordre du jour :
- Consultation avec avis sur la nouvelle fiche 5 ter modifiée du plan social ;
- Consultation avec avis sur le projet d’accord d’entreprise à durée déterminée pour la catégorie cadres, à titre dérogatoire aux dispositions de l’accord d’entreprise du 24 octobre 1996 venant compléter la fiche 5 ter du plan de sauvegarde de l’emploi.
Le comité d’entreprise a refusé de se prononcer sur ces deux points, au motif qu’un avis avait déjà été rendu lors du CE du 21 septembre sur l’ensemble du plan de sauvegarde de l’emploi et que la procédure faisait l’objet d’une contestation.
La direction a annoncé son intention d’envoyer à l’ensemble des salariés qui avaient reçu la première fiche de consultation une nouvelle proposition, qui aura valeur d’engagement, reprenant les conditions d’indemnisation proposées par cette nouvelle fiche 5 ter, à savoir :
- Indemnités spécifiques pour les journalistes : « Il sera versé aux journalistes volontaires et qui seraient licenciés pour motif économique dans le cadre du PSE, l’indemnité de licenciement prévue par les dispositions de l’article L. 7112-3 du code du travail. Lorsque l’ancienneté excède quinze ans, le montant de l’indemnité supplémentaire sera égal à un mois de salaire par année complémentaire, l’indemnité totale des quinze premiers mois (article L. 7112-3 du code du travail) et l’indemnité complémentaire au-delà de la quinzième année de un mois par année d’ancienneté étant au total plafonnées à 100.000 euros. »
- Indemnités spécifiques pour les cadres et agents de maîtrise : « A titre dérogatoire aux dispositions de l’accord d’entreprise du 24 octobre 1996, les salariés cadres volontaires dans le cadre du présent accord bénéficieront d’une indemnité de rupture calculée en application de l’article 31-3 de l’accord d’entreprise du 24 octobre 1996 avec un maximum de 100.000 euros. »
- Indemnités spécifiques pour les ouvriers et les employés : « L’indemnité de licenciement [légale ou conventionnelle] sera majorée de 30 %. »

Considérant qu’une mesure de contestation en référé avait été lancée par le comité d’entreprise, la direction a refusé catégoriquement de prendre en compte toute nouvelle proposition présentée par l’intersyndicale.
Les journalistes, notamment, avaient manifesté leur intention d’accepter le principe d’un plafonnement global de l’indemnité, mais sur la base d’un montant supérieur à la somme proposée jusqu’à présent, afin de s’assurer d’un nombre suffisant de volontaires pour éviter tout départ contraint.
Les employés et les ouvriers maintiennent leurs demandes d’une prime plancher (12.000 euros pour une indemnité inférieure à 40.000 euros) et de la garantie de dispense de recherche d’emploi à partir de 57 ans. Par ailleurs, pour ces deux catégories, une difficulté majeure reste à surmonter : contrairement aux cadres et aux journalistes, les ouvriers et les employés licenciés « volontaires » partiraient avec une indemnité supérieure aux salariés licenciés « contraints ».
Les représentants du personnel ont une nouvelle fois tenté de convaincre la direction du bien-fondé de leurs demandes. Les économies engendrées sur les mesures d’accompagnement par les départs volontaires sont, à elles seules, de nature à couvrir en grande partie l’écart entre les propositions du directoire et celles de l’intersyndicale*. Ils ont à nouveau rappelé que la procédure de référé enclenchée pouvait à tout moment être interrompue, notamment par la reprise immédiate de la négociation sur le montant des indemnisations. Ils ont proposé de suspendre à nouveau le CE pour rencontrer la direction en intersyndicale et renégocier le contenu de la fiche 5 ter, avant de revenir devant le comité d’entreprise pour la valider.
Le directoire a clairement manifesté son refus d’en discuter, prétextant la perte totale de confiance qu’aurait générée la procédure judiciaire en cours, sans toutefois exclure totalement de revoir l’intersyndicale ultérieurement. Les représentants du personnel ont rappelé de leur côté que cette menace de référé pouvait être levée si des avancées significatives étaient faites par la direction. C’est pourtant la quasi-fermeture à toute négociation depuis le CE du 29 septembre qui a mis le CE dans l’obligation de contester le plan social dans sa globalité, sans recourir à la grève, pour empêcher tout licenciement contraint.

* Les dernières mesures annoncées par le gouvernement dans le cadre du Fonds stratégique d’investissement (moratoires pour les dettes sociales et aides à la reconstitution des fonds propres) pour soutenir les entreprises en difficulté, sont de nature également à augmenter sensiblement le montant de l’enveloppe budgétaire nécessaire pour couvrir les 116 licenciements.

lundi 5 octobre 2009

Dépêche AFP du lundi 5 octobre, à 18 h 37

Nouvelle République: le CE conteste le plan social en justice

TOURS, 5 oct 2009 (AFP) - Le comité d'entreprise du quotidien La Nouvelle République (NR) a saisi lundi en référé le tribunal de grande instance de Tours pour contester le plan social prévoyant 116 licenciements au sein de la rédaction du journal. Les licenciements correspondant à des départs volontaires, «il s'agit surtout d'un problème d'enveloppe» portant sur le plafonnement des indemnités des journalistes, a expliqué à l'AFP Pascal Laurent, un des représentants des journalistes au CE. Avec l'érosion des ventes et la baisse de la publicité et aggravée par le contrecoup de la crise économique globale, le groupe de presse tourangeau «Nouvelle République du Centre Ouest» (NRCO) a prévu un plan social incluant 116 suppressions d'emploi à la NR - dont 52 journalistes, soit le quart de la rédaction-, 26 au quotidien «Centre Presse» et une quarantaine dans ses différentes filiales (communication, publicité, portage). Déficitaire, l'édition locale de la NR pour le Cher a déjà été supprimée fin septembre, avec un redéploiement vers les activités internet. Le plan prévoit aussi une mutualisation des moyens de la Nouvelle République et de Centre Presse dans le département de la Vienne. Après une première réunion lundi, un nouveau CE est convoqué jeudi pour poursuivre les négociations. A défaut d'accord, le référé sera examiné le 13 octobre à Tours. En juillet et septembre, deux mouvements de grève ont affecté la parution du quotidien régional. Surnommé affectueusement «la nounou» par ses lecteurs, le sixième quotidien régional de France est diffusé à environ 200.000 exemplaires.

sof/lby/lma/ct AFP\- 051837 OCT 09

Communiqué des élus du comité d'entreprise de la NR

COMITE D’ENTREPRISE EXTRAORDINAIRE

QUEL “ JEU ” JOUE LA DIRECTION ?

Le comité d’entreprise, réuni ce lundi en séance extraordinaire, en présence du directoire au complet, avait pour ordre du jour :
- Consultation avec avis sur la nouvelle fiche “ 5 ter ” modifiée du PSE.
- Consultation avec avis sur le projet d’accord d’entreprise à durée déterminée pour la catégorie cadres à titre dérogatoire aux dispositions de l’accord d’entreprise du 24 octobre 1996 venant compléter la fiche “ 5 ter ” du plan de sauvegarde de l’emploi.
De fait, le directoire a remis aux présents le nouveau projet de fiche “ 5 ter ”.
Ce projet n’apporte qu’une amélioration vraiment mineure pour la catégorie employés et ouvriers (plus de limite d’âge pour la majoration de 30% des indemnités légales).
Par contre, il remet en cause la signature d’un accord collectif d’entreprise avec les délégués syndicaux, qui a pourtant toujours été une exigence du directoire.
Malgré les demandes des élus, le directoire n’a pas souhaité débattre en séance, préférant laisser au comité d’entreprise un temps de réflexion en suspendant le CE jusqu’à jeudi 8 octobre, 11 h.
Pour les élus, il apparaît d’ores et déjà inenvisageable d’accepter la modification de cette fiche “ 5 ter ” sur les seules propositions du directoire, dans la mesure où les avis ont déjà été rendus et alors même que le directoire refuse les revendications des ouvriers, des employés et des journalistes.
Le second point de l’ordre du jour n’a pas été abordé en séance.

Lettre de la Filpac-CGT à Jacques Saint-Cricq

2009 10 04 Lettre Filpac à Jacques Saint Cricq

samedi 3 octobre 2009

Une web-enquête de RFI sur le groupe NR

La presse régionale se cache-t-elle pour mourir?

Ci-dessous, un lien vers le blog participatif de Radio France International...
Le numéro 96-1 de"L'atelier des médias", mis en ligne le 2 octobre, s'est intéressé au groupe NR, au lendemain de la fermeture de l'édition du Cher.

http://atelier.rfi.fr/profiles/blogs/emission-961-la-presse#11

vendredi 2 octobre 2009

Message de l'intersyndicale NR du vendredi 2 octobre 2009

Encore une réunion pour rien
Pas d’autre solution que le référé

C’était, ce vendredi, la réunion de la dernière chance pour trouver une issue acceptable aux négociations en cours entre l’intersyndicale, le CE et la direction. Le directoire a affirmé en préambule qu’il partageait la volonté de limiter le plus possible, les licenciements contraints, tout en déclarant manquer d’éléments pour aboutir à une solution.
Il a avancé des propositions présentées comme nouvelles et qui se résumaient à :
- Pour les cadres « c’est quasiment réglé » a-t-il affirmé puisqu’un accord est en cours de signature avec un plafonnement des indemnités à 100.000 € ;
- Pour les journalistes, possibilité de départs volontaires moyennant un plafonnement à 100.000 € (on cherche encore l’avancée…) ;
- Pour les employés et les ouvriers, majoration de la prime de départ de 30% quel que soit l’âge du salarié, tout en supprimant la part patronale de la prévoyance et d’Audiens (seule proposition différente de l’offre antérieure du directoire mais très éloignée des propositions du CE, qui cherchait à atténuer la faiblesse des indemnités pour les plus bas salaires).
Les représentants des employés, ouvriers et journalistes ont réaffirmé leur volonté de bannir coûte que coûte tout licenciement contraint et n’ont pas trouvé dans les prétendues avancées du directoire qui s’apparentaient à un leurre, l’expression d’une volonté déterminée de conclure un accord avec les organisations syndicales.
Pour tenter d’infléchir l’inflexibilité du directoire, qui en outre s’est montré incapable de chiffrer précisément ses propres propositions comme le coût lié aux journées de non-parution, les représentants du personnel ont exploré, une nouvelle fois, toutes les pistes sérieuses susceptibles de substituer aux licenciements contraints, des alternatives sur la base du volontariat. Il a même été envisagé que la direction permette des départs plafonnés à 100.000 euros pour les journalistes qui se sont manifestés dans ce sens lors de la consultation commune au directoire et au CE. Cette option a été balayée par le directoire sous de soi-disant prétextes juridiques que l’on pourrait retourner à ses propositions.
Le directoire était curieusement venu rencontrer les représentants du personnel sans aucune proposition, ni volonté de négocier un accord, pourtant ardemment demandé et très attendu par les représentants. Seuls quelques chiffrages « au doigt mouillé » ont été opposés à ces derniers. Tous ont partagé le sentiment que le directoire repoussait les véritables discussions à lundi pour dépasser le délai légal de tout recours possible au référé (qui peut suspendre ou annuler le PSE). Se sentant bernée, l’intersyndicale a mandaté le CE pour lancer la procédure de référé in-extremis, lundi, procédure qu’elle pourra lever à tout moment si le directoire montre une réelle volonté d’aboutir à un véritable plan de sauvegarde d’emploi, sans qu’aucun salarié ne soit jeté à la rue.
Contrairement aux commentaires provocateurs proférés par André Maillet, personne au sein de l’intersyndicale et du comité d’entreprise n’a jamais souhaité en arriver à cette extrémité. Au directoire de prouver sa volonté d’éviter tout départ contraint pour lever cette procédure juridique.

jeudi 1 octobre 2009

Dossier sur la presse locale poitevine dans Bouge #30

Le mensuel gratuit édité par la radio associative Pulsar, à Poitiers, consacre quatre pages à la presse locale dans son numéro d'octobre.
Bouge #30

mardi 29 septembre 2009

Communiqué des représentants du SNJ-CGT au comité d’entreprise du 29-09-09

Un nouveau comité d’entreprise
extraordinaire lundi prochain 5 octobre
Voici les trois points essentiels qu’il faut retenir de la réunion du comité d’entreprise de ce mardi 29 septembre :
– Convocation d’un nouveau comité d’entreprise extraordinaire, lundi prochain 5 octobre, dont le seul ordre du jour concernerait les éléments complémentaires modifiant éventuellement la fiche 5 ter du PSE (celle concernant les départs volontaires) ;
– Vote d’une résolution mandatant le secrétaire du CE pour lancer une procédure de référé si de nouvelles négociations ne permettaient pas de trouver un accord dans les catégories ouvriers, employés et journalistes ;
– Demande de la tenue d’une rencontre entre la direction et l’intersyndicale élargie au CE dès jeudi *.
A la suite d’une assemblée générale de leur catégorie, les deux syndicats des cadres avaient curieusement donné, lundi, leur accord pour signer l’avenant plafonnant leurs indemnités de départ à 100.000 €. Cette décision a failli mettre fin aux négociations intercatégorielles, d’autant que le président du CE se disait prêt à rencontrer les représentants des ouvriers et des employés séparément. Se passant dès lors de toute discussion avec les journalistes, puisque leurs demandes étaient à ses yeux irrecevables, il n’envisageait plus que des départs négociés de gré à gré dans chaque catégorie.
Les élus et représentants du SNJ-CGT ont pourtant réaffirmé leur volonté de mener jusqu’au bout les négociations, pour éviter tout départ contraint, avant le CE extraordinaire de lundi.
C’est pour cela qu’une proposition de réunion intersyndicale-CE pour jeudi a été formulée à André Maillet, qui réserve toujours sa réponse. Sans l’obtention de résultats probants lors de cette rencontre de la dernière chance, le secrétaire du CE lancera la procédure de référé précédemment évoquée.

* La réunion entre la direction et l’intersyndicale-CE prévue ce mardi 29 au matin avait été annulée sans que la majorité des élus et des délégués n’en soient informés au préalable.

jeudi 24 septembre 2009

Message de l'intersyndicale NR du 24 septembre 2009

RENCONTRE INTERSYNDICALE ELARGIE AU COMITE D’ENTREPRISE
Unis jusqu’au bout !
La troisième rencontre entre l’intersyndicale NR, le comité d’entreprise et la direction s’est tenue ce jeudi 24 septembre. Les nouvelles propositions avancées par le directoire pour les journalistes (1), les employés et les ouvriers (2) ne pouvaient nullement satisfaire l’ensemble des catégories, unanimes pour continuer à se battre collectivement contre toute éventualité de départs contraints. Dans la catégorie employés et ouvriers, notamment, la direction est restée sur ses premières propositions, refusant de prendre en compte celles du comité d’entreprise.
Devant la nouvelle situation de blocage engendrée par l’intransigeance de la direction, qui proposait de s’en tenir à la signature de conventions de gré à gré pour des départs volontaires dans la catégorie journalistes, l’intersyndicale a rappelé l’engagement qui avait été pris par tous les représentants du personnel de ne signer que lorsqu’un accord serait intervenu dans chaque catégorie. Les cadres, sollicités de leur côté par la direction pour signer un accord séparé, ont refusé cette éventualité, rappelant que les nouvelles propositions du directoire ne permettaient pas d’éviter des départs contraints dans les trois autres catégories.
L’intersyndicale a alors rappelé que l’effort financier nécessaire pour parvenir à un accord global n’était pas insurmontable, au regard du traumatisme humain qu’engendreraient 116 licenciements.
Devant le refus réitéré de la direction d’accepter la demande d’indemnisation des départs chez les journalistes sur la base d’un mois de salaire par année de présence, de prendre en compte une amélioration substantielle de la prime de départ chez les employés et les ouvriers, les représentants du personnel ont souligné que la fiche « 5 ter » du plan de sauvegarde de l’emploi, pour lequel le CE a rendu cinq avis défavorables sur six, précisait que « la mesure d’incitation aux départs volontaires ne pourra être mise en œuvre qu’à l’issue de la signature d’un accord collectif d’entreprise avec les délégués syndicaux, présenté et discuté avec le comité d’entreprise, et de la signature de conventions de gré à gré entre l’entreprise et le salarié ».
Le directoire, souhaitant modifier ce paragraphe afin d’obtenir un accord avec la seule catégorie cadres, s’est trouvé confronté à un refus unanime et catégorique de l’intersyndicale, qui lui a d’ores et déjà annoncé son intention d’engager un référé auprès du tribunal de grande instance.
Une nouvelle réunion intersyndicale-CE devrait se tenir mardi 29 septembre au matin, pour essayer de trouver à nouveau un terrain d’entente.
(1) Coefficient 1 mois par an jusqu’à 15 ans ; coefficient 0,8 de 16 à 20 ans ; coefficient 0,6 de 20 à 25 ans ; coefficient 0,4 au-delà.
(2) Départs volontaires aux conditions du directoire et non à celles du CE.
SOLIDARITÉ : PLUS DE 5.500 €
Les chèques doivent être adressés aux trésoriers des différents syndicats, qui se chargeront ultérieurement de la répartition. Le principe est le suivant : un salarié non gréviste ou en congé est appelé à verser une demi-journée de salaire par jour de grève, qui sera donc reversée aux salariés grévistes. Ces derniers doivent se faire connaître auprès des syndicats.