jeudi 27 mai 2010

communiqué du 27 mai 2010

INTERSYNDICALE EMPLOYÉS, JOURNALISTES, OUVRIERS
Tours, le 27 mai 2010
NÉGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE
Constat de désaccord
La grève reconduite
Les réunions de la négociation annuelle obligatoire se sont terminées jeudi soir sur un constat de désaccord. La direction refuse d’appliquer toute augmentation indicielle, même limitée aux 0,70 % de l’accord national, malgré une proposition de l’intersyndicale d’étaler cette augmentation dans le temps.
Par ailleurs, la direction a conditionné sa proposition de verser sur 2010 deux primes (les 200 euros bruts de l’accord national, plus une prime en novembre en fonction des résultats de l’entreprise) à une négociation sur les RTT pour les diminuer dans toutes les catégories. Précisant que cette diminution ne saurait porter sur deux ou trois jours, mais sur un nombre beaucoup plus significatif. Sans contrepartie salariale, bien sûr, puisqu’il s’agit d’économiser « 1,5 million d’euros sur la masse salariale ».
L’intersyndicale employés, journalistes et ouvriers, en accord avec ses mandants présents jeudi à l’assemblée générale, ne peut accepter cette régression sociale. Seule une forte mobilisation de l’ensemble des catégories peut encore contraindre la direction à faire machine arrière.
En montant au quatrième étage du siège à Tours, afin de soutenir les représentants syndicaux au cours de leur négociation, les grévistes ont montré ce jeudi que les élus n’étaient ni des « terroristes », ni des « incapables ». Cette démonstration de force a prouvé que l’exaspération est bien réelle pour tout le monde : les propositions de la direction sont inacceptables.

Tous en grève ce vendredi 28 mai
pour dire non à cette provocation
et pousser le directoire à rouvrir la négociation
afin d’aboutir à un accord acceptable par tous.

Une assemblée générale du personnel est convoquée à 14 h 30 au siège du journal à Tours
  • Un appel à la solidarité est d’ores-et-déjà lancé auprès des salariés de la NR, par l’intermédiaire de chacune des organisations syndicales (FILPAC CGT, SNJ, SNJ-CGT). Les chèques doivent être adressés aux trésoriers des différents syndicats, qui se chargeront ultérieurement de la répartition. Le principe est le suivant : un salarié non gréviste ou en congé est appelé à verser une demi-journée de salaire par jour de grève, qui sera donc reversée à un salarié gréviste.

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